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Photo du rédacteurGautier Florian

[Extrait] Nouvelle : Égarement



Bonjour à tous ceux qui me suivent ! (Et ceux qui tombent ici par inadvertance aussi... On va pas vous faire de mal, promis... <Sourire sadique.>)

Aujourd'hui, j'ai décidé de partager avec vous quelques lignes de la nouvelle sur laquelle je suis en train de travailler soit la quatrième.

Vous donner le contexte serait vous révéler une bonne partie de l'intrigue et rendrait la lecture de la nouvelle moins intéressante.

Sachez juste que l'extrait qui va suivre est une vision qu'à le personnage principal, d'un évènement passé. Et que l'enfant dont il est question, c'est elle. (Le personnage se nomme Kati.)

Bien sûr, je vous rassure, ce n'est là qu'un fragment de l'histoire. Moins de deux pages, sachant que j'en suis pour l'heure à 22. J'ai bon espoir de pouvoir la mettre en ligne sur Amazon dès la semaine prochaine.

Ne faites pas attention aux fautes, il y en a certainement quelques unes, notamment d'inattention, mais pas uniquement. Il y a parfois des fautes que je ne vois tout simplement pas, même en ayant le nez dessus. Disons que j'ai encore des progrès à faire sur les règles de français.

Extrait de la nouvelle Égarement.

"L'inconnu marchait d'un pas rapide, traversant des couloirs aux tons sombres. Ses bottes claquaient sur le sol avec la force du tonnerre. D'un revers de la main, il défonça une porte, la jetant hors de ses gonds. Son ombre envahit la pièce, dominant la femme qui s'y trouvait. Celle-ci regarda l'inconnu avec dignité, la tête haute, malgré la peur qui transpirait dans ses traits, malgré les tremblements qui secouaient ses mains.

- Où est l'enfant ?! (Gronda l'inconnu.)

- Jamais tu ne le sauras. (Répondit la femme.)

L'assassin poussa un cri de rage et libéra une rafale d'énergie sur le côté, explosant les murs sur plusieurs mètres. Sa main glissa ensuite le long de la joue de son interlocutrice, avec une tendresse feinte.

- Ne me pousse pas à bout. Nous avons besoin d'elle.

Une larme roula sur la joue de la femme.

- Jamais elle ne sera comme toi... Jamais je ne te laisserai la guider sur la voie de la folie...

- Oh, tu crois que c'est dû à la folie ? (Répliqua l'inconnu, plongeant ses yeux dans ceux de la femme.) Détrompe-toi. J'ai parfaitement conscience de ce que je fais, de ce que j'ai fait. Et de ce qui nous attend. Je nous protège.

- Par ta faute... (Dit-elle, la voix noyée par le chagrin.) Par ta faute, elle est orpheline... Comment peux-tu lui infliger ça ?! (Cria-t-elle.)

Le claquement de sa main sur la joue masquée se répercuta en écho de longues secondes durant dans la pièce. L'inconnu ne broncha pas, ne fit montre d'aucune douleur. Mais ses yeux s'étaient réduits à deux fentes qui laissaient échapper des éclairs de colère, dirigés contre elle. Son masque le rendait quasi inexpressif, anonyme. La femme leva de nouveau la main et il la stoppa, enserrant son poignet de ses doigts.

-ça suffit. Je fais ce qui est nécessaire. Jamais plus ils ne pourront venir. Jamais plus il ne nous fera du mal.

- Tu as détruit tout ce qu'ils protégeaient... Tout ce qu'il aimait !. Tu n'es rien d'autre qu'une déception. (Cracha-t-elle avec mépris.)

Un hurlement s'échappa de sa gorge quand son agresseur lui brisa le poignet.

- Vous le portez aux nues... Tu ignores tout de ce qu'il nous a fait ! (Cria l'inconnu.) J'ai mis un terme à ses agissements, à ses méfaits ! Mais ils guettent, dans l'ombre, prêts à frapper. Prêts à nous envahir... (Il marqua une pause, sa voix devenant indécise un instant.) Je... J'ai... Oui, j'ai fait ce qu'il fallait... (Il opina pour lui même.) Oui. Mais, sans elle, tout ça n'aura servi à rien.

La jeune femme avait reculé jusqu'au fond de la pièce, se collant contre le mur, le visage déformé par la douleur ainsi que les larmes qu'elle ne parvenait pas à stopper. Son poignet brisé reposait contre son ventre, tremblant, selon un angle effrayant. De son autre main, elle fouillait une caisse entrouverte, sans quitter des yeux son agresseur qui lui tournait le dos.

- Alors, pour la dernière fois... Dis-moi où elle est !

La femme prit une inspiration et déglutit.

- Pourquoi ce masque... ? (S'enquit-elle finalement d'une voix brisée.)

L'inconnu inclina la tête sur le côté avant de lui faire face, manifestement troublé.

- Pourquoi portes-tu ce masque ? Qu'est-il arrivé ?

- Quelle importance ? Dis-moi où elle est. Tu sais que jamais je ne lui ferais de mal.

Elle secoua la tête, désemparée.

- Oh... Tu n'as pas idée du mal que tu lui as déjà fait... Et que tu lui feras à l'avenir... Je la protégerai de toi...

- Tu ne peux pas protéger un enfant de son destin. D'une façon ou d'une autre, tu me le diras. Ne me force pas à fouiller là dedans. (Dit-il en tapotant la tempe de la femme.)

- ça ne sera pas nécessaire... (Fit-elle, tremblante.)

- Enfin, tu es raiso...

Un hurlement quitta ses lèvres, noyant le reste de sa phrase. Il tendit la main d'un geste implorant.

- Mais qu'est-ce que tu as fait ?!

Les jambes de son interlocutrice cédèrent et il la rattrapa, la déposant délicatement au sol. Une lame dépassait de sa poitrine d'où un flot de sang s'écoulait.

- Non... Pourquoi...? Non... (Fit l'inconnu, d'une voix éraillée. Sa main caressa le visage de sa victime.) Je t'en prie, tu ne peux pas... Tu ne peux pas faire ça... Nous abandonner...

Elle plongea son regard dans le sien, sa respiration réduite à un simple sifflement.

- Je... L'ai protégée... De toi... (Dit-elle dans un souffle.)

Ses yeux glissèrent, délaissant ceux de l'inconnu, pour fixer le plafond. Un sourire se forma sur ses lèvres. Puis, son corps se détendit complètement. Et l'inconnu laissa échapper un hurlement de douleur avant de pleurer."

N'hésitez pas à me faire part de vos impressions :)

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