Et voilà ! Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour qu'elle soit en ligne ! Égarement, la quatrième nouvelle de Florian Gautier débarque enfin au format numérique ! (Comment ça je me la joue à la Tarantino ? Beh... J'me fais de la pub !)
Cette nouvelle d'environ 48 pages, s'intéresse au destin de Kati, jeune Barn (ce sont des humains mais d'un autre monde), vivant dans un monde en ruine. Son espèce est au bord de l'extinction. Elle possède le don, comme son père et d'autres avant elle. Le don se manifeste de différente façon chez ceux qui le possèdent. Chez Kati, c'est notamment sous forme de visions, provenant du passé. Des visions sombres qui la déconnectent peu à peu de la réalité. Notre jeune Barn va se lancer dans une aventure pour comprendre la raison de ses visions, mais également leurs significations, dans un voyage qui l'emmènera sur la route de la folie. En chemin, elle fera une rencontre qui pourrait changer son destin.
Je ne vais pas vous en dire plus, ça sera à vous d'évoluer dans cette histoire et de me dire ce que vous en avez pensé. Néanmoins, je le redis pour ceux l'ayant oublié (ou jamais su !) qu'un extrait de cette nouvelle est disponible sur le blog par ici Égarement (extrait.)
Suivez simplement le lien !
Mais, afin de vous en montrer un peu plus, je vais vous offrir un autre extrait :
Le froid. Il m'entoure. Il me ralentit. Je sens mes jambes qui s'engourdissent, mes mains qui se crispent. La buée qui s'échappe de mes lèvres est d'une blancheur telle que je ne vois rien au travers. Vite, chauffe... chauffe... Les flammes brillent faiblement devant moi, dessinant des ombres informes sur les parois de la grotte. Je lève une main et libère une nouvelle vague de chaleur. Les branches craquent et une flamme jaillit. Puis, le feu perd en force. Un grognement s'échappe de mes lèvres. Je dois me trouver du bois... Sortir la nuit est une mauvaise idée.. Mais je n'ai pas le choix. Je me lève et fais un pas. J'ai mal... Mes jambes sont engourdies et ma peau est à vif à cause du froid. Un autre. La fatigue me rend somnolente. Un gémissement s'échappe de mes lèvres. Le sol est dur, coupant contre ma joue. Je perçois vaguement le crépitement des flammes, si faible... Mes yeux se ferment. Et je suis emportée.
"L'inconnu dévisagea de son regard perçant, gris et dénué de chaleur, l'homme qui gisait à ses pieds. Il tira son arme, la soupesa avant de la pointer en direction de son ennemi. L'intéressé ne lui répondit que d'un regard méprisant, sans une once de peur. Pendant de longues secondes, ils restèrent figés, s'affrontant du regard dans une lutte silencieuse mais intense. Un grognement s'échappa des lèvres, déformées par le masque qui couvrait sa bouche. Un tremblement agita sa main. Il serra le poing, réaffirmant sa prise sur son épée avant de charger. La lame mordit le sol et laissa une profonde entaille là où, un instant auparavant, s'était tenu son ennemi. Celui-ci avait fait une roulade pour se mettre hors de portée et se tenait désormais sur ses pieds, en garde. Malgré l'absence d'arme, il émanait de lui une étrange sérénité. Il faisait face, sans peur ni hésitation. L'inconnu ne se laissa pas intimider et le chargea de nouveau. Carneau évita l'assaut en se décalant d'un pas sur le côté avant d'abattre son poing sur le bras de son adversaire. Celui-ci grogna mais ne lâcha pas son épée et donna un coup de boule au chercheur qui recula en titubant. Les deux combattants se jaugèrent, s'accordant un répit pour analyser l'adversaire, trouver une faille. Et l'inconnu retourna à l'assaut. Sa lame fendit l'air, de gauche, puis de droite, avec une vivacité qui ne laissait pas la moindre place à une riposte. Néanmoins, ses attaques étaient légèrement tremblantes. Presque... Hésitantes. Le sol sous ses pieds explosa sous une impulsion de Carneau et il perdit l'équilibre avant de s'étaler lourdement à terre. Le chercheur lui bloqua le bras sous le pied et se pencha au-dessus de lui. Sa bouche s'ouvrit, mais aucun son n'en sortit. Pourtant, il était clair qu'il s'adressait à son agresseur.
Derrière lui, le portail ondulait furieusement. Des arcs d'énergie s'échappaient de sa matrice, se déployaient dans la pièce, léchant les murs et le plafond. Un grincement horrible retentit et Carneau hurla. Il se plaqua les mains sur les oreilles et s'écroula au sol, roulant sur le dos en se contorsionnant de douleur. Puis, le portail cracha quelque chose. Une femme. Elle se releva, titubante puis tira une arme et se précipita sur Carneau.
- Pourquoi ?! (Hurla-t-elle.) Pourquoi ?!
Il la dévisagea sans comprendre, haletant, les oreilles en sang avant de secouer la tête. Il parla, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Des larmes roulèrent sur les joues de la jeune femme dont le visage était dissimulé par une brume qui semblait coller à sa peau. Comme si quelque chose manquait.
- Ne fais pas ça ! (Tonna une voix.)
L'inconnu et la jeune femme tournèrent la tête vers l'origine de cette voix et cette dernière recula en hoquetant. La porte s'était ouverte dans un sifflement, laissant passer un homme aux cheveux couleur cendre. Il s'avança d'un pas prudent, sans quitter ses adversaires des yeux, et rejoignit Carneau.
- Tu ne devrais pas être là ! (Cria la jeune femme.) Tu ne devrais pas !
L'homme dodelina de la tête, offrant un maigre sourire à son interlocutrice.
- Je ne vous laisserai pas le tuer.
- Tu n'as pas à mourir pour lui. (Déclara l'inconnu.)
- Jamais je n'abandonnerai un ami !
L'inconnu poussa un soupir. Il s'avança d'un pas rapide et son arme traversa le corps de l'homme. Les yeux de ce dernier s'écarquillèrent, passant de son bourreau à la jeune femme. Il offrit à cette dernière un sourire peiné avant de s'écrouler. Et elle poussa un hurlement d'horreur."
Pour lire la suite, il ne vous reste plus qu'à suivre ce lien : Égarement.
(Vous pouvez aussi la retrouver dans la section Écrits - Nouvelles, avec les autres ! Sur Amazon, en cliquant sur ma page auteur, vous aurez également accès aux autres nouvelles, si elles vous intéressent. )
N'hésitez pas à me faire part de vos impressions !
Et... Bonne lecture ? :)
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