Bonjour mes lecteurs par intermittence. Comment allez-vous en ce week-end précédent la Saint Valentin ? Eh oui ! La Saint Valentin ! Elle est bientôt, le 14 pour être exact ! C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai décidé de vous faire un billet... qui n'a absolument aucun rapport avec la Saint Valentin. Voilà. Vous êtes prêts ? Alors on y va !
Ce poste ne sera pas long du tout. Je vais vous parler brièvement de mon travail en cours, intitulé pour l'heure : Objectif final ou Piège de Glace. Je n'ai pas encore décidé, je ne suis pas très inspiré pour le titre. J'ai d'ailleurs du mal à l'écrire, non pas que je n'aime pas, mais je suis en période creuse et je suis inspiré pour d'autres choses. Alors pourquoi ne pas me plonger sur ces autres choses ? Eh bien... Parce que je veux écrire ça, déjà d'une, sinon, je ne le ferai jamais, j'en ai peur. Et ensuite, parce que l'autre chose, c'est le Tome 4 d'une saga, le Guerrier Millénaire. Et franchement, j'ai pas envie d'écrire le tome 4 avant les 2 et 3 qui pour le moment ne m'inspirent pas x)
L'inspiration est capricieuse, que voulez-vous. Donc, en ce moment, je tâtonne, j'écris très peu, j'essaye, mais j'ai l'esprit fortement vagabond. Donc, ça avance très, mais alors très lentement. Pour vous dire, j'en suis à la page 9, c'est une nouvelle, ça n'en aura pas plus de 30, et j'escomptais avoir terminé le premier jet avant la moitié de Février ! Autant vous dire que c'est très mal parti. ça me met d'ailleurs très en retard, vu que je voulais ensuite me lancer sur Succube T2 x) Mais bon, on fera avec !
Donc, cette histoire, c'est celle de Kelly, une descendante de Divinité, mi-déesse, mi-mortelle, au sein d'un monde qui vit ses derniers jours à cause d'un mal nommé sobrement ; Le grand froid. Un mal qui est en train de tout prendre, et de tuer tout le monde. Elle doit être mise à l'abri par Jorl, son protecteur, mais refuse subitement car elle désire se battre pour mettre un terme à la menace. Je ne peux pas vraiment vous en dire plus sans tout révéler ^^
Cette histoire s'inscrit dans l'univers d'un Pari de Trop et du roman non sorti et qui est prévu pour je sais pas quand : Divinité. En tout cas, c'est prévu ainsi pour le moment.
Aujourd'hui, je vous propose deux versions d'un même passage. Un passage très court, c'est juste pour vous montrer les différences entre un premier jet et une version retravaillée. (Et je dis, retravaillée, pas corrigée, donc, les fautes, c'est pas maintenant ! :p)
Comme ça, vous voyez que si je n'écris pas de nouvelles choses, ça ne veut pas dire que je ne fais rien non plus :p ça passe par des phrases qui changent du tout au tout, des ajouts, des retraits, etc, bref, le travail habituel. Donc, vous allez avoir 3 extraits : Version 1er jet. Version retravaillée. Puis la version retravaillée dans un exemple plus grand.
Et bien sûr, une version retravaillée n'est pas une version finale. Outre les possibles fautes, il y a d'autres changements qui peuvent avoir lieu pendant les phases de corrections et de relectures, qui elles n'ont pas commencé. Certains passages sont modifiés, d'autres ne le sont pas encore, etc. C'est vraiment pas 1er jet contre jet final, ce n'est pas l'idée. Juste vous montrer les changements qui peuvent être effectués et ça, c'est juste en gardant la même idée. Parfois toute la scène change par exemple.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !
Premier jet :
Il retourna à sa choppe. Le sorcier garda les yeux rivés sur Kelly. Le malaise de celle-ci ne cessait de s’accroître. Il y avait quelque chose, comme un vrombissement… Elle se leva soudain, les yeux écarquillés, les membres parcourus de frissons. Sa peau devint rapidement luisante cependant qu’une peur naissante se disputait à la détermination sur son visage. - Je sens quelque cho… Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un cor retentit. Toutes les personnes dans l’auberge se levèrent, certaines affolées, d’autres inquiètes. Le cor reprit à deux reprises. - Le grand froid… (murmura le sorcier en secouant la tête.) Et des cris retentirent.
Version retravaillée :
Il retourna à sa choppe. Le sorcier n’avait pas quitté la jeune femme des yeux, accroissant d’autant le malaise de celle-ci. Mais il y avait autre chose, comme un vrombissement… Qui résonnait au fond d’elle, qui allait en s’amplifiant. Elle se leva soudain, les yeux écarquillés, les membres parcourus de frissons. Sa peau devint rapidement luisante cependant qu’une peur naissante se disputait à la détermination sur son visage.
- Quelque chose appro...
Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un cor retentit. Toutes les personnes dans l’auberge se levèrent alors. L’incertitude marquait leur visage. Au deuxième coup, l’inquiétude puis l’angoisse naquirent. Le cor résonna encore à deux reprises.
- Le grand froid… (murmura le sorcier en secouant la tête.)
Et des cris retentirent. Des cris de terreurs. Des cris qui venaient de l’extérieur, éloignés.
L'extrait entier (mix de 1er jet et retravaillé :p) :
L’auberge n’était guère peuplée. Le groupe avait pris place à l’écart, sirotant les maigres boissons encore proposées par la tenancière. Les habitants leurs jetaient quelques regards, sans plus. Une personne se leva pour aller leur parler. Après quelques minutes de discussions, il s’éloigna en affichant une mine abattue. Le groupe rit de bon cœur avant de retourner à ses breuvages. Kelly se dandina sur sa chaise, dissimulant au mieux sa gêne. Elle se sentait terriblement mal à l’aise dans cette taverne, sans parvenir à comprendre pourquoi. Et à cela s’ajoutait un début de migraine des plus dérangeant.
- Ils n’ont pas vraiment l’air d’une armée. (commenta-t-elle avec lassitude.) Juste de quelques poivrots…
- Ils ont le moral. C’est quelque chose à ne pas sous-estimer compte-tenu de l’état d’apathie général au sein de la population.
- Le moral ne fait pas tout.
- Mais c’est essentiel néanmoins. (Il marqua une pause, se levant de son siège.) Je dirai que nous sommes attendus.
Et il se dirigea vers le groupe sous le regard intrigué de la jeune femme. Elle observa les soiffards avec attention avant de croiser le regard d’un homme, qui la scrutait avec attention. Ses yeux brillaient dans la semi-pénombre que formait sa capuche. Il inclina la tête. Kelly avait l’impression qu’il pouvait lire en elle, une sensation des plus désagréable. Elle hésita longuement, finissant sa chope avant d’emboîter le pas à Jorl. Le duo s’arrêta devant la tablée alors que les regards se tournaient vers eux.
- On s’est perdu, ma mignonne ? (déclara un homme à la barbe rousse bien fournie et au crâne rasé.)
- Arrête, Herman, t’es lourd. (fit une femme en vidant sa chope, une cicatrice en travers du visage.)
- C’est pas ce que tu disais la nuit dernière !
Sa remarque eut pour effet de faire rire quelques unes des personnes attablées et faire rouler les yeux de la femme. Kelly balaya des yeux la troupe. Il y avait six hommes et trois femmes, en plus du sorcier.
Clairement loin d’être une armée. Ils ressemblent plus à un groupe de mercenaires ou d’aventuriers.
De nombreuses chopes étaient disséminées sur la table. Certains n’en avaient qu’une ou deux et d’autres plusieurs dizaines.
- Suffit. (intervint l’homme encapuchonné.) Tes blagues ne font rire que toi, Herman. Ne l’écoutez pas, et prenez place. Je gage que nous avons beaucoup à nous dire.
Jorl et Kelly échangèrent un regard avant de s’exécuter, sous les œillades interrogatrices du groupe.
- M’ont pas tellement l’air de combattants. (poursuivit Herman en buvant une nouvelle rasade.)
- Et toi, tu penses que tu ressembles à quoi ? (lâcha un autre homme au visage sévère.)
- Pas faux…
Et il rit de bon cœur. Le sorcier ne fit aucun commentaire, observant ses invités avec attention et plus particulièrement Kelly. La jeune femme finit par se dandiner sur son siège, mal à l’aise d’être devenue le centre de l’attention quand Jorl, de son côté, demeurait imperturbable.
- Vous êtes bien silencieux. (commenta l’homme encapuchonné.)
- Vous nous avez invité. (répondit aimablement le garde.)
- Vous n’êtes pas d’ici, tout comme nous. Nous passons rarement inaperçus. Mais il y a autre chose en vous.
- Ah oui ?
Le sorcier acquiesça et but une gorgée de sa tasse, songeur.
- Il y a… une aura qui vous entoure. Peut-être êtes-vous la réponse.
- La réponse ? (demanda Jorl.)
L’homme laissa échapper un rire amer.
- J’ai prié. Énormément prié. Prié pour avoir les réponses à mes questions. Les réponses au pourquoi de tout cela.
Son regard se posa sur le duo, si intense qu’il leur semblait qu’il pénétrait au fond de leur âme.
- Peut-être êtes-vous cette réponse.
- Nous n’apportons aucune réponse. Nous avons simplement un but et espérons qu’il soit en accord avec le vôtre.
- À savoir ?
- Mettre un terme au grand froid. Par tous les moyens possibles.
Le sorcier considéra Jorl avec grand sérieux, le menton reposant contre ses doigts.
- Et vous avez une idée de comment procéder ?
Le garde hésita un instant avant de se tourner vers Kelly puis opina.
- Oui. Nous en avons une.
- Je vous écoute.
- Disons que mon amie ici présente peut ressentir sa présence.
- Mais nous aussi on peut. (intervint Herman avec un rire gras.) Faut dire, ça caille bien !
La femme à la cicatrice roula des yeux tandis que ses compagnons éclataient de rire. L’homme encapuchonné demeura sérieux.
- Notre ami ne parle pas du grand froid, Herman, mais de l’être qui en est la cause.
Il tourna son regard vers Kelly, l’observant avec plus d’attention. La jeune femme détournait les yeux, mal à l’aise.
- Hein ? Attends, t’avais dit que c’était un sort, genre une malédiction que tu devais contrer…
- C’est bien le cas. Et la meilleure façon de lever un sort, c’est de tuer celui qui l’a lancé. Cela affaiblit les trames, les dévoilent.
Le guerrier hocha la tête.
- Ça me va. Si c’est en plus à portée de hache…
Il retourna à sa choppe. Le sorcier n’avait pas quitté la jeune femme des yeux, accroissant d’autant le malaise de celle-ci. Mais il y avait autre chose, comme un vrombissement… Qui résonnait au fond d’elle, qui allait en s’amplifiant. Elle se leva soudain, les yeux écarquillés, les membres parcourus de frissons. Sa peau devint rapidement luisante cependant qu’une peur naissante se disputait à la détermination sur son visage.
- Quelque chose appro...
Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un cor retentit. Toutes les personnes dans l’auberge se levèrent alors. L’incertitude marquait leur visage. Au deuxième coup, l’inquiétude puis l’angoisse naquirent. Le cor résonna encore à deux reprises.
- Le grand froid… (murmura le sorcier en secouant la tête.)
Et des cris retentirent. Des cris de terreurs. Des cris qui venaient de l’extérieur, éloignés.