Bonjour à vous ! Un avis Cinéma, ça commençait à dater un peu nan ? Bah voilà, on y est ! Bienvenue ! :p
Alors, Alice de l'autre côté du Miroir est la suite du premier film, qui se déroule quelques années après la défaite du Gi... Du Jo... Du Jaber... Wookie ? Non, j'irai pas chercher l'orthographe sur internet, j'ai la flemme ! Le gros monstre, qui ressemble vaguement à un dragon, vala. Bref, après qu'Alice ait réglé les problèmes du Pays des Merveilles et ramené la paix dans le monde... Elle retourne chez elle et décide de dire non à son moche promis puis de reprendre le partenariat qu'avait son père avec le père de l'autre... 'Fin bref, de reprendre l'affaire familiale, femme dans un monde d'homme, suite à son vécu dans le Pays des Merveilles qui lui a permis de grandir d'une part, mais également appris quelques leçons de vie.
Alice de l'autre côté du miroir (que j'appellerai Alice 2, parce que faut pas déconner, c'est assez long comme ça !) impose donc à Alice un nouveau voyage au Pays des Merveilles, alors qu'un nouveau problème de vie s'impose à elle, amenant la jeune femme à devoir apprendre une leçon qui lui servira dans le monde réel tout en réglant les soucis que les autres sont pas foutus de gérer par eux-même. Comment ça c'est ça le concept de base d'un héros ? M'enfin...
Alors, que penser de ce film ? Euyaheuh... Avis mitigé ? Bon, déjà, j'ai pas lu les bouquins, donc, je sais pas ce qui est fidèle ou pas. (D'après un article sur internet, c'est pas terriblement proche du roman.) Mais surtout, j'avoue que, si l'idée de base et les bandes annonces m'avaient plutôt donné l'eau à la bouche, le résultat du film est pour moi en demi teinte. De part les messages qu'il essaye plus ou moins de faire passer, mais également par la manière dont il traite et fait avancer le récit.
L'intrigue de base par exemple ne me paraît pas du tout viable, surtout au vu des problèmes que cela génère ainsi que la résolution globale d'un des éléments majeur du film. Mais pire encore, c'est certainement la volonté presque maladive de vouloir trouver, pour un endroit qui s'appelle le Pays des Merveilles et qui n'est pas obligé d'être cohérent donc, en atteste le fait que le temps soit une personne à moitié machine (oh, ça va, c'est pas du spoil, c'est l'information majeure qui ressort des bandes annonces !), des raisons qui poussent à la folie ou rancœur des personnages. Des raisons totalement bateaux en plus, si vous voulez mon avis. Car le Pays des Merveilles est un pays qui est de base assez loufoques et qui ne souffrent pas des règles de notre monde. Alors pourquoi les personnages ne pourraient-ils pas simplement être ainsi, sans avoir besoin de leur trouver une raison derrière ? Et quelles sont ses raisons ? On va rester vague : Perte et trahison. Sisi. C'est... Enfin bon.
Bien sûr, le film est un divertissement de qualité, tant au niveau des effets que de la qualité globale du film. Mais il souffre d'un problème majeure pourtant : Le scénario de départ est insignifiant, et la gestion du thème central, à savoir le temps, est chaotique. C'est un problème récurrent quand on prend le voyage dans le temps comme thème me direz-vous... Mais d'un autre côté, puis-je réellement dire que la gestion du temps est mal foutue, juste parce qu'elle ne me semble pas cohérente dans une univers de fiction tel que celui-ci ? Oui, je le peux. Parce que c'est mon blog et que je fais ce que je veux, d'une part, et d'autre part, parce que le problème est bien que nous devons parvenir à comprendre, assimiler, accepter tout ceci. Si la chose me sort du récit, c'est qu'il y a un problème.
Autre point qui coince : Le film traîne en longueur et fait ce que le premier n'a pas osé faire : Une pause dans la narration par une sortie du Pays des Merveilles. Ce qui casse un rythme déjà bien chaotique.
Mais pour aller plus en détail, il va me falloir parler du scénario. Nous entrons donc en phase spoiler.
On spoile.
Alors...
Le récit commence en nous montrant Alice, capitaine de navire, sous une pluie battante alors qu'elle et son équipage sont poursuivis par trois pagodes asiatique. Après une cascade absolument improbable qui permet au bateau de passer une zone de récifs, nous retrouvons Alice en Angleterre alors qu'elle doit faire son rapport à son associé. Elle apprend la mort de ce dernier, ce qui amène son fils (l'ancien promis à tête de gland, Amish) à devenir le nouveau lord et donc, son patron en quelque sorte. Elle va à la soirée qui lui donne les pleins pouvoirs (ou un truc du genre), veut exposer son plan, apprend que sa mère a vendu ses parts et qu'elle doit céder son bateau à Amish pour éviter à sa mère de perdre sa maison qu'elle avait mise en caution. (Et qu'elle aura droit à un nouveau travail, comme secrétaire. Le rêeeeeeve.)
Anéantie, la jeune femme, qui suivait une ligne de conduite dictée en partie par son père et par le précédent film n'arrive plus à savoir ce qu'elle doit faire tandis qu'on lui dit qu'elle ne se comporte pas comme il faut, qu'elle n'est pas digne et surtout, qu'elle n'est qu'une simple femme dans un monde d'homme et doit donc apprendre à rester à sa place. (Son dicton, c'est à l'impossible, nul n'est tenu ! Ah non, je me goure... C'est : Tous les matins, je me mets au défi de réaliser six choses impossibles. Un truc du genre... Qui dit en gros que quand on veut, on peut et qu'à cœur vaillant, rien d'impossible.) C'est là qu'un papillon lui tourne autour et lui parle ! Elle reconnait la voix d'Absolem (si c'est pas le bon aurtaugrafe, j'vous crotte !) et décide de le suivre jusqu'à un bureau dans lequel se trouve un miroir ! Son ami passe à travers, elle le suit et la revoilà au pays des merveilles (pourquoi j'ai envie de dire imaginaire constamment ? C'est pas la même chose... 'Fin, pas tout à fait...) là, elle retrouve ses amis, laissés en plan après le précédent film et qui finalement ne font appel à elle que quand ils ont besoin de son aide. On appelle ça des intéressés.
Quel est le problème ? Le chapelier fou est en pleine déprime suite à la découverte de sa toute première création qui a survécu à l'attaque du gros dragon, dans la ville où sa famille se trouvait. Cette découverte l'amène donc à penser que sa famille pourrait avoir survécu, famille avec laquelle il n'était plus en contact depuis quelques temps suite à une dispute. (Donc, il a des remords.) Et le chapelier déprime donc. Alice va le voir, lui dit que, quand même, il est bien gentil, mais que c'est sûrement qu'une coïncidence, qu'il y a pas trop de chance et que c'est pas qu'elle le croit pas, mais en fait si. Donc, il est pas content, dit que c'est pas la vraie Alice et la jette comme une malpropre.
Et j'ai déjà là un problème avec le film. (Enfin, le coup du bateau m'avait déjà chiffonné, mais bon...) C'est de ce moment précis de là que part le fil conducteur du film, à savoir, la famille du chapelier. Premièrement, Alice a des problèmes dans son monde à elle, mais laisse tout en plan pour sauver des gens qui ne l'appellent que quand ils ont besoin d'elle. Jamais elle ne se posera de questions vis à vis de ça en réalité, trop contente de pouvoir risquer sa vie pour aider un ami déprimé ! Mais bon, trop bon trop con, on va dire ok, après tout, elle les aime bien. Deuxièmement : Pourquoi il ne vient pas à l'idée d'Alice d'essayer de faire accepter la mort de sa famille à son ami et de se comporter en amie justement en le soutenant ? Pourquoi sinon ne pas lui proposer d'essayer de la retrouver, même si ça sera sûrement impossible sans indices quelconque, sachant que l'attaque date d'il y a des années ? Au moins, ils essayeraient, il serait ptete content...
Mais la question qui me choque le plus c'est... Pourquoi maintenant ? Le chapelier disait dans le film précédent que sa famille était morte, tuée par le jabermachinbidule qui n'est pas un wookie. Pourquoi le fait qu'un objet ait "survécu" au carnage de la ville le mette dans un état pareil et le persuade que sa famille était finalement en vie? (Surtout que, on le verra plus tard, il était persuadé que ce machin avait été jeté à la poubelle dans son enfance... Donc, niveau lien... On en reparlera. Sisi, vous verrez.) Le premier qui me dit que c'est parce qu'il est fou... Bon, il aura pas tord, mais... Ce... C'est... Pis, déprimer dans son coin, ça amène à quoi ? Non, je change pas de sujet !
Bref. Alice est donc jetée de chez le chapelier comme une malpropre, (Je l'avais déjà dit non ? Bah je le répète, comme ça, je suis sûr que vous le saurez !) et au lieu de le prendre mal, décide qu'elle veut l'aider. (Moi je l'aurai insulté copieusement...) La reine blanche lui indique donc (tient, elle a pas un royaume à gouverner elle au fait ?) qu'il faut qu'elle remonte le cours du temps...
... pour trouver ce qu'il est advenu de la famille du chapelier ET pour la sauver. (L'idée pas conne du tout à la base hein. Non, parce que : S'ils sont mort, les sauver, ça changerait pas le passé par hasard ? C'est pas dangereux ? Je sais qu'on est au pays des merveilles, que les règles sont pas les mêmes... Mais l'idée me paraît complètement absurde quand même ! Sauver une famille en plus... Les autres innocents qui sont morts à ce moment là, c'est pas grave, ya personne de leur famille pour les pleurer, c'est ça ? Mais ce... C'est... C'est une quête purement égoïste ! Vador serait fier. <Tousse>) Mmmrgggl... Bon. Donc, elle lui dit qu'elle seule peut le faire car elle n'était pas là à l'époque et qu'en effet, les gens qui étaient là, s'ils venaient à se croiser, pourrait... Causer une rupture de l'espace temps et causer la destruction complète de l'univers ! Ou à peu près. En tout cas, faut surtout pas. Mais Alice n'était pas là, elle peut y aller et foutre le boxon dans le temps, pas de souci ! (J'ai une question ! Si elle tue le chapelier par accident alors qu'elle venait pour sauver sa famille après l'avoir vu ainsi, ça crée quoi comme paradoxe ? Vu que du coup, elle l'a jamais rencontré, donc, elle remonte pas le temps... Mais si elle remonte pas le temps, elle peut pas le tuer et... Bah quoi ? y'a aussi si elle tue par accident la Reine Blanche ! Du coup, personne pour lui donner l'idée à la con de remonter dans le temps ! Donc, elle ne remonte pas dans le temps et ne l'a tue pas... Bon, ça annulerait aussi le premier film, mais...)
Bref, la Reine Blanche, c'est bien pratique, a justement à proximité une horloge à pendule, scellée (parce qu'il faudrait surtout pas que quelqu'un entre dedans pour remonter le temps, ça serait pas prudent et très con ! Du coup, d'un coup de baguette magique, elle retire les chaînes, parce que c'est la Reine, elle fait ce qu'elle veut, osef des règles, surtout que c'est pas elle qui entre dedans !) Donc, Alice pénètre dans l'horloge et parcours le chemin jusqu'au cœur du maître du temps. C'est une sorte d'horloge géante (un cadrant avec aiguille) au milieu de laquelle se dresse une sorte de palais, avec à l'intérieur une horloge, des rouages, etc, vous voyez le principe. Horloge-ception... (Oui, c'est une blague connu de foutre -ception derrière tout et je vous crotte ! Je répète beaucoup horloge en tout cas...)
Alice tombe sur le maître du temps et le suit en cachette, le voyant entrer à la suite dans deux pièces. Dans la première pièce se trouve des montres de poche, accrochée à un ciel ensoleillé. Il s'agit de la chambre de la vie. Ces montres dont le tic tac incessant est agaçant représentent chacune une personne dont la vie "tourne" si je puis dire. A leur mort programmée, la montre s'arrête. Où leur vie est terminée quand la montre s'arrête... Difficile de déterminer le sens. Le maitre du temps arrive alors, prend la montre arrêtée et la referme ce qui a pour effet de tuer la personne. (Ce qui est... Complètement idiot en fait, vu que si la montre représente la vie de la personne (nom gravé dessus, etc), alors quand elle s'arrête, la personne devrait être morte... Il se passe quoi s'il ferme pas la montre à temps le maître du temps ? (Question idiote, vu qu'il peut figer le temps, même si son pouvoir marche bizarrement, mais admettons ! Il était en train de faire autre chose, il a pas fait attention...) La personne continue de vivre tant qu'il n'a pas fermé la montre ? Elle tombe en morceau ? Non, mais je suis curieux, il se passe quoi ? Pourquoi c'est le fait de fermer la montre, et non qu'elle se soit arrêté, qui tue la personne ? Parce que là, ça veut dire qu'il tue sciemment les gens, juste parce que sa montre est cassée quoi ! Et puis... Et s'il venait à se tromper et à fermer le clapet d'une montre qui continue de tourner ? Il se passe quoi ? Non, mais ça me perturbe, je veux savoir !!! >_<
Bon... Une fois la montre refermée, un monsieur, tranquillement en train de manger sa soupe, tombe la tête la première dedans, raide mort, puis il quitte la pièce, (le maître du temps, pas le mort, suivez un peu, sinon, on va pas s'en sortir), et rentre dans celle d'en face, la chambre des morts, où les montres fermées sont rangées pour l'éternité et par ordre alphabétique.
Alors... Aussi idiot que le concept m'apparaisse, je trouve la représentation des montres pour la vie intéressante, une métaphore, pas forcément très fine, mais sympathique. Et d'ailleurs, je trouve que cet instant du film est assez classe, tant dans le concept que les décors. (dommage que le fonctionnement soit nawak en fait.) La salle des morts est d'ailleurs dans une nuit éternelle grisâtre, concept simple, mais ça passe. Le maître du temps quitte ensuite la pièce et tombe nez à nez avec Alice, car elle a fait du bruit. S'ensuit une présentation de l'endroit par le maître du temps, après qu'il ait demandé ce qu'elle foutait là. Il pense pas à la virer de suite, non non, il préfère lui montrer un peu l'endroit... Suite à quoi il lui demande ce qu'elle veut. Alice lui annonce qu'elle a besoin de la chronosphère, qui est la base de tout le système temporel du pays des merveilles et l'objet sans lequel plus rien ne fonctionnerait, pour remonter le temps et sauver la famille du chapelier.
Et le temps, de lui répondre que le passé ne peut pas être changé et qu'il faut accepter la mort de ceux qu'on a perdu. (Enfin une réponse sensée !) Mais, malgré ça, Alice veut sauver son ami de la dépression sans avoir à lui donner de cacheton et décide que c'est pas d'accord ! (Le temps parlera d'ailleurs de la montre que tiens Alice dans sa poche, une montre qui appartenait à son père et qui est arrêté, sur laquelle est... gravée le nom du padre. Et dira qu'il s'agit d'un frère mort, ou quelque chose comme ça. ça prendra son importance plus tard. 'fin, son importance, tout est relatif hein.) Mais arrive alors la fiancée du maître du temps. (J'arrive pas à comprendre le principe... C'est pas un ermite dont la tâche est de veiller sur le bon déroulement du temps et de tuer les gens quand leur montre est cassée ? Une fiancée pour quelqu'un comme ça... Ce... Bref.) Alice est donc gentiment raccompagnée à la porte, du genre, casse-toi du dérange, et elle se cache pour voir la fameuse fiancée, la reine Rouge ! (Elle était pas bannie celle-là dans des terres désolées ?...) Mais la Reine Rouge n'est pas amoureuse du maître du temps, cela saute au yeux, bien que celui-ci soit au petit soin pour ce personnage odieux. Elle convoite en réalité la chronosphère aussi, mais le temps lui répète qu'il ne peut pas la lui donner car elle est trop importante. Alice profite de ce moment où le Temps est occupé pour aller au centre du château et voler la sphère !
Le vol de la chronosphère commence à faire ressentir presque immédiatement ses effets, le Temps commence à se dérégler (la personne) et sa machine qu'il considérait comme invincible, commence rapidement à se détraquer. Il part donc à la suite d'Alice à travers les dédale du temps ! Et comment ?
Sur une sorte de... Mais si vous savez... Les machins qu'on voit dans les vieux films, sur des rails avec deux personnes de chaque côté qui pompe pour avancer... Une sorte de navette ferroviaire manuelle quoi. Car en réalité, si la chronosphère est une source d'énergie indispensable au bon déroulement du temps, c'est également une sphère qui grossit pour permettre à quelqu'un de naviguer sur les voies du temps ! (OMFG...) Donc, se lance une course poursuite entre les deux sur l'océan temporelle ! Car le temps est représenté comme une mer manifestement déchaînée et où chaque évènement important est relaté sous la forme d'une vague dans laquelle la séquence se déroule. (C'est... Comment dire... Limité comme vision des évènements qui parcourent une trame temporelle. ça veut dire que les petits rien qui font les petits ou les grands tout sont insignifiants ?)
Alice arrive donc au moment du couronnement de la Reine rouge. C'est la dernière fois que le Chapelier a vu sa famille. Elle assiste donc à la scène. La couronne posée sur la tête de la princesse se brise à cause de sa grosse tête et de ses cheveux coiffés n'importe comment ce qui fait éclater de rire le chapelier ! Un fou rire prend alors toute la salle et la princesse s'emporte, menaçant de tuer un peu tout le monde au final. De là, ses parents décident que finalement, non, elle est pas fait pour gouverner, ainée ou non et décident que sa jeune sœur (Futur Reine Blanche) sera la souveraine légitime. Le point de rupture ! Avant de partir en pleurant et en gémissant qu'elle est mal aimée et tout, elle jure de faire payer ceux par qui tout a dérapé ce jour là, la famille chapelier ! Et s'en va.
Mais ce moment n'a pas plu à la famille du chapelier et notamment au père qui dit à son fils qu'il doit se calmer, ou qu'il ne sera jamais digne d'être un chapelier, déjà qu'il fait des chapeaux ridicules alors que c'est un métier sérieux ! Le chapelier fou n'aime pas ça et décide de couper les ponts et de rejoindre ses amis qui font les fous à la table du thé ! (Le lévrier, la souris.) Alice tente de prévenir le chapelier du danger qui guette sa famille et donc son futur en lui indiquant qu'elle a perdu son père pour toujours mais pas lui ! Ce à quoi il rétorque qu'il ne veut certainement pas devenir comme son père (ce qui renvoie Alice à ce qu'elle a dit à sa mère un peu plus tôt, à savoir : Ce que je ne veux pas, c'est devenir comme vous ! Profond...) Donc, consciente que parler au chapelier fou est fou, Alice décide de retourner voir le père de ce dernier au moment où la Reine blanche arrive, laissant habilement tomber une information pour la suite : Le jour qui a changé irrémédiablement sa sœur en monstre ! Elle courait, s'est prise une horloge, sa tête à enflée pour toujours et depuis lors, ça ne va plus ! On sent qu'il y a autre chose derrière ce phénomène que nous cache la jeune femme, mais Alice, persuadée que c'est ce qu'il faut faire, changer cet évènement, repart sur les rives du temps ! Elle finit par arriver à l'époque qu'il faut et découvre que le chapelier, encore enfant, était déjà ami avec les jumeaux chauve et cons (j'ai pu le nom en tête... Dumby Dumble... Un truc du genre) ainsi que le chat invisible et le chien du premier opus. Et il voit Alice et l'emmène chez son père, parce qu'elle a une tête à chapeau. (Elle pourrait être dangereuse, mais il s'en fiche... Il est fou ! Ah bah, ça colle...) Le chapelier montre sa création à son père, un petit chapeau tout minuscule, celui-là même qui a créé tout ce chamboulement chez son lui plus vieux. Et le père de dire que c'est mal fait et nawak, de vouloir l'arranger puis le péter et le jeter à la poubelle. Ce qui fait que le jeune gamin a l'impression que son père ne l'aime pas ou ne sera jamais fier de lui. Puis, on voit le père récupérer le chapeau et le mettre à l'intérieur de sa veste un peu plus tard. (Sans que le jeune bambin ne le voie) Pendant ce temps, Alice voit l'heure tourner. En effet, l’évènement tragique arrivera dans moins de deux minutes ! Ni une ni deux, elle se sauve pour rejoindre le château. La jeune princesse aux cheveux écarlates court déjà dans les rues et une horloge se trouve sur son chemin ! Alice clou au sol l'une des grenouilles qui portent la maudite horloge pour sauver sa future ennemie ! Celle-ci continue donc son chemin et trébuche avant de se cogner la tête contre le piédestal d'une statue au centre de la place centrale. Et sa tête gonfle. (Je me demande une chose, si elle s'était cognée les seins, ça aurait fait quoi ? Une puberté avant l'âge ? Comment ça je suis qu'un gros pervers ? M'enfin...)
Alice en arrive donc à la conclusion que le passé ne peut être changé, comme le lui avait dit le temps en personne. Pourquoi la jeune princesse courait donc dans la neige sans regarder où elle allait ? Jouait-elle ? Non. En réalité, avec sa sœur, elles mangeaient des biscuits à s'en faire péter le bide en se chamaillant. La mère, fatiguée, les a envoyé dans leur chambre. Mais la princesse blonde (Reine Blanche) est revenue en catimini pour prendre le dernier biscuit. Suite à quoi, elle est allée dans leur chambre commune, près du lit de sa sœur et à mangé comme une cochonne en foutant la moitié du biscuit par terre avant de pousser les miettes plus avant vers le lit de sa sœur. (c'est même plus des miettes là, c'est la moitié du gâteau, mais bon.) La rouquine rentre dans la chambre, sceptique. La mère arrive alors, furieuse que le dernier gâteau ait disparu ! Et elle voit les bouts à côté du lit de la rouquine. Elle lui demande donc ce qu'il en est. Celle-ci dit que la blonde l'a fait, pas elle, elle s'en souviendrait. Et la Blonde répond que non. Un odieux mensonge qui fait fuir la rouquine car sa mère refuse de la croire ! Et amène donc à cet accident...
Et depuis lors, la Reine Rouge déteste sa sœur, la Reine Blanche ainsi qu'à peu près tout le monde, car, et je cite, personne ne l'aime.
Pendant ce temps, que se passe-t-il dans la ligne temporelle qu'Alice a laissé ? non, pas celle d'origine, celle du couronnement gâché. Eh bien, le fieffé Temps débarque dans cette temporalité, justement chez le chapelier fou et ses amis à l'heure du thé. (Soit toute la journée.) Et nos joyeux compères totalement fou l'invitent à table en disant qu'ils ont invités une Alice. (Car le Temps dit qu'il la recherche pour une babiole sans importance. Je rappelle qu'à cette époque là, personne ne connaît Alice, sauf le chapelier, puisqu'elle lui a dit son nom plus tôt.) Leur délires ne font pas rire le Temps, qui s'agace même énormément. Et après de nombreuses calembours, fini par demander quand Alice arrivera. Et là, le chapelier avoue la terrible vérité ! Il l'a invité, il a jamais dit qu'elle viendrait. Ce qui fait rire nos compères. Le Temps décide alors de les punir en les enfermant dans une bulle temporelle d'une minute (qui est en réalité de dix secondes je dirai, mais bon) en puisant dans son pouvoir qui est en train de s'épuiser. (L'horloge au centre de son torse se brise à mesure que le temps passe.) Et il repart sur les traces d'Alice, arrive là où elle est et parvient à la coincer dans une pièce pour réclamer la chronosphère avant que les dommages ne soient irréparables. Mais Alice ne l'entend pas de cette oreille. Après tout, sauver la famille du chapelier est plus important ! Elle le lui dit ! Il est pas d'accord, ce qui ne plait pas à notre aventurière. Elle voit un miroir luisant dans la pièce et passe au travers, échappant au Temps lui même !
De retour dans le monde réel, Alice se réveille dans un lit d'hôpital, sa mère veillant sur elle. Comment est-elle arrivée là ? On l'ignore ! Apparemment, elle aurait été retrouvée à moitié inconsciente, divaguant sur le pays des merveilles. Et comme elle était dans une pièce interdit d'accès, ils l'ont envoyé à un hôpital psychiatrique. (Je l'aurai envoyé en taule moi.) Dans un endroit où les docteurs sont très gentils, vu qu'ils sont au moins aussi fous que les patients qu'ils reçoivent et à qui ils inoculent des produits à moitié au hasard pour tenter de les guérir. Ou juste pour se marrer et voir les effets. (Je vois rien de choquant, j'imagine que ça se passait comme ça à l'époque vu le nombre de récit faisant état de situations similaires.) Mais Alice est plus forte que lui et profite surtout de la bêtise du médecin ! Car celui-ci arrive avec une grosse seringue, mais Alice se débat ! Et plutôt que de demander de l'aide pour la maintenir, dit à un infirmier de faire sortir la mère en posant la seringue sur une chaise à côté d'une Alice pas attachée, à peine entravée par un homme qui lui maintient les épaules. Elle prend donc la seringue et la lui plante dans le dos. (Tu voulais pas la lui donner directement en fait ? Niveau logique...) Et elle s'enfuit donc pour retourner dans le manoir, toujours pas surveillé et repasser à travers le miroir ! (Pourquoi celui-là en particulier vu que de l'autre côté, elle ne prend jamais le même ? C'est pas précisé...) Et elle retourne donc dans le temps, cette fois-ci au moment de l'attaque du dragon pas wookie pour voir ce qu'il advient de la famille du chapelier ! Elle découvre qu'ils ne sont pas morts malgré les flammes car les soldats de la Reine Rouge sont venus les faire prisonnier et que le bout de chapeau, toujours dans la poche du père depuis vingt ans (Années approximative, je sais pas combien de temps s'est écoulé depuis) est tombé dans la lutte, restant miraculeusement hors de portée des flammes et à peine enterré pendant les années qui suivront !
A côté de ça, le Temps, grincheux, retourne à son époque pour voir la Reine Rouge pour lui demander si elle sait où Alice pourrait se trouver, vu que c'est sa grande ennemie. Celle-ci dit que non et l'enferme après que le Temps lui ait révélé le nom de la famille du chapelier qu'Alice recherche. (Histop, un truc comme ça.)
Alice, sûre d'elle, revient dans le présent pour trouver le chapelier sur son lit de mort, entouré par ses amis.
Ceux-ci lui disent qu'elle a trop tardé, le cœur du chapelier est sur le point de lâcher et la laissent seule avec lui pour lui faire ses adieux. Elle se penche sur lui, mais n'en faisant qu'à sa tête, elle lui dit qu'elle aurait du le croire, qu'elle a retrouvé la trace de ses parents et qu'il avait raison, tout ça. Ce qui ramène immédiatement le chapelier à la vie, ses cheveux reprenant leur teint orangé et même, le remaquillant complètement ! (C'pratique !) Le groupe part alors à la recherche de la famille du chapelier en partant retrouver la reine Rouge ! (Je... J'ai un trou de mémoire. Je sais plus comment ils savent où la chercher... Elle a été bannie, mais elle se déplace, alors...) Ils arrivent donc chez la Reine Rouge, qui a un château super chelou avec pleins de bestioles dedans et fait en... Plantes je crois. Ils fouillent. Notez la taille du contingent : Alice, La Reine Blanche, le Chat, le lapin, la Souris, les jumeaux débiles, le Chapelier, et le Chien. (Je sais plus s'ils ont le lièvre avec eux.) Pas d'armée au cas où, de soutien, rien. Pas d'armes non plus, faut pas déconner, ils pourraient parvenir à se défendre après. Alice et le Chapelier finissent par trouver une fourmilière dans laquelle se trouve la famille de notre ami, rapetissée. Mais arrive la rouquine avec ses gardes, des légumes sur pattes (un amas pour être plus précis), qui les enferment. Elle prends la sphère, attrape sa sœur et s'en va pour réparer l'abomination de son enfance. Seulement voilà, si on ne fait rien pour l'empêcher, tout va disparaître, car elle se verra enfant ! Les gardes libèrent Alice, pas par souci de la survie du monde, mais simplement parce que la méchante rouquine les mange régulièrement et qu'ils n'ont pas pensé à se révolter avant. (Moquéééé....)
Donc, Alice est le dernier espoir ! Elle prend la machine du Temps pour aller au moment clé, mais trop tard, la rouquine s'est vue petite et inversement proportionnelle. Elle se fige alors et fige le royaume entier dans une carapace de cristal rouge qui s'étend à vitesse grand V. Alice, la blonde et sa sœur cristallisé, repartent ! (Avec le Chapelier, qu'on se demande ce qu'il fout là. La rouquine ne peut plus bouger mais sa sœur l'emmène. ça sert à rien de régler le souci si elle reste là bas, je valide.) Ils retournent tous ensemble au moment du départ premier d'Alice, attendent qu'elle soit partie pour remettre la sphère et ainsi régler le problème à la source et non, car gros paradoxe, ils s’embarrassent pas avec ça. Ils reviennent donc après toute la merde et leur départ d'il y a quelques instants, le cristal les suivant (car ça navigue aussi sur les voies du temps pour tout figer, à toutes les époques, tout le temps.) et se démènent pour traverser le château du Temps qui se fige rapidement. Les personnages se font avoir les uns après les autres, la Reine blanche se laisse même prendre parce qu'elle refuse de laisser sa sœur seule. Le Temps utilise les dernières parcelles restantes de son pouvoir pour offrir quelques secondes à Alice alors que le cristal gagne en puissance et en rapidité ! Il se fait prendre, elle se tend vers le piédestal de la chronosphère et se fait figer ainsi que le pays des merveilles tout entier à moins de cinq centimètres du but. Tout est perdu.
Vraiment ?
Un éclair relit soudain le piédestal et sa source d'énergie, ce qui brise le cristal et permet à tout le monde d'être libéré tandis que la course du temps reprend enfin ce qui répare le Temps. (Je suis étonné. Oui, c'est sarcastique. Tu la sens l'aventure sans conséquence ? Moi oui.) La blonde s'excuse auprès de sa sœur qui gémit qu'elle sera toujours haï, pour ce mensonge dans leur enfance. Et la rouquine répond : C'est tout ce que je voulais entendre. (... ... ... ... Je... Je... AAAAAAAAAAAAAAHHHH !!!!! <disjoncte>)
Alice discute avec le Temps, qui lui dit qu'il ne l'oubliera jamais et tout, mais qu'il faut pas déconner, il veut jamais la revoir. Et elle lui donne la montre de son père. "tu veux que je la répare ?" Non, qu'elle rejoigne les autres.
Puis, du gigancake donne la possibilité à la famille du chapelier de retrouver leur taille normale, embrassade et compagnie, c'est tout bien, c'est tout beau, c'est tout joyeux. Tout y va bien. Mais Alice doit désormais rentrée chez elle, maintenant que sa tâche est accomplie. (Elle les a sauvé, elle peut se casser !) Elle repasse le miroir et est prête à appliquer les leçons qu'elle a apprise ! Elle dit à sa mère que sa maison a plus d'importance d'un simple bateau et qu'elle doit signer. Amish est aux anges, il va pouvoir la ridiculiser pour se venger et en faire une secrétaire avec un boulot immonde et sans avenir ! Mais la mère se rebiffe, refuse de céder le bateau et les deux femmes s'associent pour créer leur nouvelle société de transport ou je sais pas quoi et partent en mer.
Fin.
J'ai rien pigé à ce qu'essayait de faire ce film, très honnêtement, sans parler de tous les trucs WTF qui se passent. Le Temps par exemple. Il se prétend immortel, invincible, etc, mais la source de son énergie, de sa vie même, c'est la chronosphère. Donc, cela signifie qu'il n'est pas le Temps, il n'en est que le gardien en quelque sorte. Car c'est bien la Chronosphère qui est à l'origine même du temps et de son fonctionnement. Parce que sinon... ça n'a juste aucune logique. En fait, rien n'a de logique. Le temps est considéré comme une ligne droite (je schématise) que tu traverses. Mais ils oublient de fait qu'une personne qui est censée contrôler le temps n'a pas besoin de se déplacer dessus, il est normalement conscient de tout, en tout temps. Donc, il devrait savoir où elle va, ce qui va arriver, etc. Mais non, le Temps ne connaît que le passé et le présent, pas l'avenir. Donc, quelqu'un qui vient du futur et qui fait quelque chose dans le passé, il ne le saura pas. Il saura juste que ça ne va pas parce que sans la chronosphère, il se meurt. La chronosphère d'ailleurs, est-ce qu'elle existe en tout temps ou est-ce que son existence est unique à toutes les époques ? En gros : Je prends la sphère en l'an 1, je reviens en l'an 0 : Soit la sphère existe en deux exemplaires, l'une dans ma main, l'autre sur le piédestal, auquel cas, elle n'a pas d'existence unique; Soit : elle n'existe plus que dans ma main et son existence est unique. On l'ignore totalement en fait.
En restant dans le thème du temps et des soucis relatifs à ça : On en parle du moment où monsieur grosse cheville je suis le Temps alors que je n'en suis que le gardien, condamne notre trio de fous à l'heure du thé éternel sur dix secondes qui reboutent en chaîne au moment du couronnement ?
Il n'y a pas un gros souci de paradoxe temporel à partir de ce moment là ? Non, parce que... Si le chapelier est bloqué dans une bulle temporelle, il n'y a que deux possibilités : Soit ça ne concerne qu'eux et ils ne pourront plus jamais être libérée. Alors, pas de rencontre avec Alice, donc, pas de voyage dans le temps. Ou alors, ça concerne tout le monde de cette époque et le problème reste le même au final donc vu qu'Alice ne viendra jamais au pays des merveilles. Du coup... Pourquoi le chapelier est toujours dans sa maison quand Alice revient ? Il y a un gros problème ! Et le fait qu'elle soit allée plus loin dans le passé ne change rien à ça ! On me rétorquera que le Temps l'a bien dit : On ne peut pas changer le passé. De fait, on peut suppose que ça ne durera qu'un temps et qu'au final, ça n'aura aucune influence. Alors à quoi sert cette punition ? De plus, rien dans le film ne nous indique un effet limité. Le Temps part et son pouvoir devrait être sans frontière par rapport à l'endroit où il se trouve, qu'il soit le Temps ou son gardien. De fait, nous sommes face à un paradoxe. Soit le passé ne peut pas être changé, auquel cas, ce qu'il fait est impossible, soit il peut et auquel cas, le chapelier devrait être resté bloqué indéfiniment. puisque rien n'indique que l'effet était limité ou que le Temps est revenu les libérer par la suite.
Ce film essaye d'amener deux leçons, que ça soit en toile de fond ou des vérités qu'on voudrait nous apprendre, ça n'a pas d'importance. La première est que le temps n'est pas un allié ou un ennemi (phrase d'Alice) et que l'on doit savoir se contenter de celui que l'on a. Le passé est le passé, on ne peut pas le changer.
Et que la famille est ce qu'il y a de plus important.
Concernant le premier point, oui, le temps est indifférent à notre existence, s'écoule quoi qu'il arrive sans nous attendre, à nous de tirer parti du "temps" qui nous est accordé. (Même si on ignore quand il s'arrête, on peut tous crever demain d'une raison x ou y hein.) Et concernant le fait que le passé ne peut pas être changé, c'est aussi une réalité à l'heure actuelle. (Puisqu'on ne sait pas voyager dans le temps et que le simple fait de pouvoir amènerait à de nombreux problèmes, niveau du paradoxe, mais également du fait d'arriver à un endroit. Quand on se déplace, on prend la place d'un ou plusieurs corps qui sont repoussés. Il n''y a pas rien. Si vous regardez autour de vous, ce n'est pas parce que vous ne voyez rien qu'il n'y a rien. L'air vous entoure et plein d'autres choses que vous ne pouvez voir. Donc se pose ce problème de se matérialiser sur quelque chose existant en réalité. Mais ce n'est pas le sujet.) Mais... Si, le passé peut-être changé dans cette histoire, on l'a vu. Ce n'est pas parce que les conséquences ne changent pas (le scénario prend le parti que l'histoire retrouvera sa chronologie initiale quoi qu'il arrive. Si quelqu'un doit mourir, le sauver une fois ne fera que retarder l'inévitable et pas de beaucoup. Ce qui pourrait expliquer que le chapelier ne soit plus bloqué... Si l'on excepte que c'est le Temps lui même qui le puni, et qu'il doit être au dessus de certaines règles.) En exemple, l'accident de la rouquine, qui survient quand même moins de cinq secondes après, simplement autrement, ayant les mêmes conséquences. Cela veut-il dire qu'il est impossible de tuer quelqu'un en remontant dans le temps ? Que cette personne va ressusciter ? On me dira que je vais chercher trop loin, mais, rah, ça me perturbe tout ça ! Cela étant, le message serait donc d'accepter le passé sur lequel nous n'avons aucune emprise pour vivre le présent. Ok, pas de problème ! Mais toute l'histoire et sa résolution ne viennent-ils pas d'une personne incapable d'accepter le passé ? Alors, certes, il avait raison, sa famille n'était pas morte. (Et il en conclut ça comment ? Le problème demeure entier justement ! Il trouve sa première création qu'il était persuadé que son père avait jeté et en conclut que si ça à survécu à tout ça, donc, sa famille aussi. Le rapport, vu qu'il ignorait que son père l'avait gardé ? Aucun...) Donc, tout le point du départ du film est complètement caduque en fait. Et la conclusion qui veut que l'on doit accepter le passé pour aller de l'avant et vivre dans le présent aussi. Car c'est cette non acceptation qui amène à l'aventure et permet au chapelier de renouer avec sa famille. (Grâce à une information obtenue du passé, qui, s'il ne permet pas de changer directement le passé, impacte du coup l'avenir !) Epic fail ! C'est moche quand même de parvenir à se contredire soi-même.
Bon, je suis un peu de mauvaise foi. En fait, le message était, comme d'habitude, pour Alice, qu'elle devait tourner la page de la mort de son père, accepter que le bateau n'était que ça, pas son père et que l'abandonner ne signifiait pas abandonner son père ou sa mémoire. Sauf que justement : Si elle est prête à ça, c'est finalement la mère qui refuse et du coup, elle garde le bateau quand même ! Pas pour les mêmes raisons, m'enfin bon... C'est un peu... Hein, bref. (Ya que pour la montre, qu'elle accepte de laisser derrière elle et d'en prendre une autre. C'est léger quand même.)
Et l'autre grande leçon donc, c'est que la famille, c'est ce qu'il y a de plus important. C'est bel et bien le message fort du film, celui qui ressort le plus. Le chapelier veut retrouver la sienne, par lubie, d'un coup, comme ça, comme s'il ne pouvait plus vivre sans alors qu'il le faisait bien avant, pareil pour Alice et sa mère, qui d'un coup, ne peuvent plus être séparées. Bien sûr que la famille c'est important. Mais, il me semblait que le chapelier avait trouvé une autre famille déjà, en la présence de ses amis. Et pour Alice, elle n'avait pas coupé les ponts. Mais sa mère était une urbaine et elle une aventurière. Et au final, l'histoire, si elle fait voir les choses sous un autre jour à Alice, ne lui fait rien changer. C'est sa mère qui change et on se demande bien pourquoi. Elle n'a rien vécu qui aurait dû l'amener à changer. A part la magie de l'amour est plus fort que tout. Je n'ai pas de problème avec ce concept de l'amour qui est plus fort que tout. (Non, je suis sincère.) Je pense simplement qu'il ne peut pas être utilisé à tord et à travers. Parce que... Oui, l'amour est plus fort que tout. Mais pas chez tout le monde. Et pas envers tout. Et c'est ça la nuance. La mère ne semble pas être prête à abandonner sa vie pour partir à l'aventure avec sa fille. Surtout quand elle disait au départ qu'elle devait accepter le fait d'être une femme et faire passer ses désirs après. Évidement qu'une fin où Alice aurait dû être condamnée à vivre une vie de merde à cause de sa mère aurait été pourrie. Mais je pense surtout qu'elle aurait du les envoyer se faire foutre surtout. On ne change pas le passé. Elle a fait son choix, basta.
M'enfin bon...
Et parlons donc de la grande résolution du film après le chapelier... Les deux sœurs qui se réconcilient. La reine Rouge, une sadique meurtrière, qui attendait juste que sa sœur s'excuse et lui prouve son amour pour redevenir gentille.
O.M.G.
Mais... Non, mais juste non là. S'il vous plait ? Excusez-moi ! Oui, voilà. Est-ce que vous pourriez arrêter de me vomir des bons sentiments nauséabonds et pas crédibles pour un sous au visage ? Parce que c'est franchement désagréable ! Ah non, mais là, c'est violent ! Je sais que les bons sentiments Disney sont rarement fins, mais là, quand même... Attention, qu'on ne se m'éprenne pas. J'aime bien l'idée des personnages complexes, torturés, qui sont plus que ce qu'il n'y paraît au premier abord hein. (Tout comme j'adore essayer de développer les personnages avec des passés tordus ! Tant que ça reste cohérent et viable...) Mais, quand tu es devenu un monstre parce que ta sœur a fait un mensonge qui t'a fait te cogner la tête à cause de ta fuite (pas elle qui t'a poussé, elle a juste dit non à Maman par peur de la punition.) et fait prendre toutes les pires décisions possibles, tuer des gens par dizaines par vanité, orgueil, tout ça en étant méprisant etc... Tu ne finis pas par : C'est tout ce que je voulais entendre. Mais... Mais juste non !
Vous imaginez si on nous avait fait la même chose avec Vador ?
- Tu es venu avec lui pour me tuer !
- Non, Anakin, je t'aime, pardon !
- Ah ok, pas de souci ! Coucou Obi, ça va ? Viens, on a un Empereur à fracasser !
- Et le code ? Tu t'es marié !
- Ouin, personne ne m'aime !
- Pardon, pardon ! Viens, on va s'occuper de l'Empereur !
(Non, je caricature pas du tout !!!) Non, mais vous vous rendez compte s'il suffisait de demander pardon à des monstres pour régler le souci ? Mais faut prévenir le monde ! ça viderait les prisons ! (remarque, c'est ce que fait le film, il prévient... M'enfin, je vous déconseille d'essayer hein. Non, parce que... Oui, il faut savoir demander pardon quand on est en tort, oui. Mais demander pardon à un monstre ne le change pas, je suis désolé, ça ne règle rien.) On me rétorquera que rien ne prouve qu'elle devient gentille hein, et je répondrai qu'elle n'a plus l'air si méchante après ça. C'est une sorte d'accord tacite entre les deux. Il est évident que c'est le principe de la famille est plus important que tout. Et c'est juste pas crédible du tout, surtout quand on voit le premier film. Parce que ça voudrait dire que la Reine blanche a quand même laissé des milliers des gens mourir, juste par vanité, alors qu'il lui suffisait de S'EXCUSER ! Au bûcher ! (Sisi, c'est complètement con ! Et qu'on vienne pas me dire que la Reine Rouge a mûri, l'autre s'excuse pendant qu'elle fait du boudin parce qu'elle a encore raté son plan merdique à souhait pour se faire aimer par la terreur.)
On en arrive du coup au désir de complexifier les personnages. Vouloir leur trouver une histoire, un passé, sombre et torturé qui explique le pourquoi du comment. Quand c'est bien fait, je n'ai pas de problème avec ça. Mais là, c'est pas le cas du tout !
Ce qui a eu lieu entre les deux sœurs n'est pas suffisant pour justifier le reste par exemple. Oui, il y a une gêne qui s'est installée. On peut comprendre de la rancœur même à son égard. Mais pas des envies génocidaires qui se sont matérialisées avant qu'elle ne soit plus éligible à la couronne. Bien sûr, reste le fait que c'est le pays des merveilles. et c'est bien là que ça pose problème. C'est de vouloir chercher une cohérence, une justification, qui n'était pas nécessaire. On avait pas besoin de savoir les raisons qui faisaient de la reine Rouge une tarée. Elle était tarée, point. ça réduit de beaucoup l'impact du personnage car ces origines sont nullissimes, basées sur une idiotie de gamins. Or, un seul choix, ou évènement ne conditionne pas une vie, même si je suis d'accord qu'il peut y participer. Ce sont les choix, pas un seul, qui font ce que nous sommes. Donc, si elle a choisi de vivre dans la haine et la rancœur, les excuses ne peuvent pas changer ce qu'elle est devenue, ça arrive bien trop tard.
Et le problème se pose aussi avec le chapelier, l'idée de lui créer une famille dont il se languit. On savait qu'il en avait une, ça avait été évoqué ainsi que le fait qu'il l'avait perdu à cause de l'attaque du dragon qui se fait passer pour un wookie. Mais la chose semblait être, si ce n'est réglé, car il était triste en évoquant ce sujet, tout du moins accepté. Là, c'est une chose qui sort du chapeau et nous fait venir le chapelier dans une forme de normalité. Il est certes déluré par rapport à sa famille. Mais ça lui donne des origines ordinaires.
Et c'est au final sûrement le point du film qui passe le moins bien. Ce besoin de cohérence, cette absence de folie. Elle est noyée ! Le monde présenté dans le premier avait des règles qui différaient largement du notre, avec de nombreuses créatures fantastiques qui y coexistaient. Il y avait du nawak dans tout ! Dans les personnages tout plus étranges les uns que les autres, dans les décors, les environnements, et même les potions par exemple. Mais là, ce n'est plus le cas. Il s'agit d'une monarchie, dans une ville avec son peuple. Les gens ont des métiers, etc. La seule chose qui diffère étant que des créatures non humaines vivent également dans la cité. Tout le côté loufoque, décalé, est finalement mis de côté en dehors des éternels présents, qui sont plus là que comme des clins d’œils à la folie du monde ambiant vu auparavant, pour montrer qu'il s'agit du même monde, que comme valeurs ajoutées à l'univers. On intègre pas de nouveaux personnages en dehors du temps et de ses sbires mécaniques dont l'unique présence est là à cause de la trame. On ne donne pas de fonctions supplémentaires aux gardes légumes de la Reine Rouge, qui n'ont comme particularité que d'être des végétaux assemblés à forme humanoïde. Ils sont là pour être différent, mais n'ont pas d'existence autrement, n'apportent rien au film ni à l'univers qui est de fait bien plus morne, moins fou, moins déjanté, en dehors du moment où le chapelier, la souris et le lévrier sont à la table pour le thé. Qui n'est, comme je le disais, qu'un simple clin d’œil à la folie de l'univers, certes, utilisé à assez bon escient, mais pas assez développé en fin de compte. La banalité, la normalité sont au cœur de tout ça.
Et ça réduit de beaucoup l'intérêt du film, surtout vu la difficulté du scénario à être cohérent.
Le divertissement est efficace à condition qu'on ne réfléchisse pas et qu'on ferme les yeux sur tout ce qui ne va pas.
Et il reste pourtant le problème de sa longueur.
Ce film n'est pas une suite réussie pour moi. Il rate sur beaucoup trop de point et ne fait que réutiliser une partie de l'univers, la moins folle quasiment, pour raconter une histoire dont le départ est insipide et sans grand intérêt en perdant le côté déluré de cet univers par son désir de lui offrir un cadre plus réaliste qui ne lui convient pas du tout.
C'est un échec. Cela étant, n'ayant pas d'amour particulier pour le premier film ou l'univers, que je trouvais sympa mais sans plus, je ne peux pas parler de déception réelle. Au mieux, je suis indifférent. Mais en débranchant son cerveau, c'est un divertissement qui peut s'avérer plaisant tout de même. Pour le simple plaisir de retrouver Johnny Depp en Chapelier fou qui fait... Du Johnny Depp.
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A bientôt !