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Avis-Livre : L'Héritage des Rois Passeurs


Bonjour à tous.

Quelques jours de vacances, je reviens, je décide de faire un avis-livre ! Ouais, je suis comme ça ! Ma motivation va vite retomber comme un soufflé, mais... :p

Du coup, aujourd'hui, on va faire un tour du côté de Manon Fargetton avec L'Héritage des Rois Passeurs. Si le titre vous prend au dépourvu, c'est que vous n'avez pas pris le temps de lire le titre du billet de blog... Soit vous êtes impatients m'avoir mon avis : "Oh oui oh oui, un article de Florian", soit, vous ne prenez pas le temps de le faire, auquel cas, je me demande pourquoi vous avez lu ça... Ou alors, vous... Oui, bon, j'arrête mes délires, pfff...


Après des semaines, j'ai enfin terminé ce roman ! Comment ? Vous pensez que c'est parce qu'il est mauvais ? Ah non, pas du tout, je suis juste super lent, vous devriez le savoir !

Résumé : Ombre et Rive sont deux reflets d'une même réalité, et Énora est la seule à avoir le pouvoir de passer de l'un à l'autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l'atteindre : au royaume d'Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là, sa route croisera celle de Ravenn, princesse rebelle de retour d’exil et bien décidée à s'emparer du trône qui lui revient de droit. Coïncidence, ou rencontre orchestrée de longue date ?

Alors alors, qu'est-ce que j'en ai pensé ? J'ai beaucoup aimé ce roman, qui nous plonge dans de la fantasy, un domaine que j'adore. Le personnage de Ravenn est particulièrement intéressant, ainsi que les lois qui régissent la cité d'Astria rendent celle-ci plus vivante, même si j'ai regretté que le peuple ne soit jamais qu'une ombre laissée à l'écart, rapidement oublié, très peu impliqué en finalité.

Nous avons affaire à une histoire de prise de pouvoir, dans un royaume patriarcal, mais où seules les femmes de la lignée peuvent prendre la couronne, choisissant un mari qui sera le roi et donc le dirigeant. C'est en tout cas ainsi pour la mère de Ravenn, car elle ne compte pas abandonner le pouvoir une fois reine.

Entre promesses et manigances, qu'elles soient occultes ou politiques, Ravenn va devoir lutter pour conquérir le trône d'ombre.

Les personnages sont sympathiques, à l'exception d'un seul (pour moi, je reviendrai dessus après) et on s'attache à eux, on souhaite savoir la suite, savoir où tout cela va les mener, comment cela va finir.

J'ai aimé la façon dont l'auteure amène des éléments importants via quelques fragments de textes en début de chapitre, afin que le lecteur sache immédiatement à quoi cela fera référence quand on en parlera plus tard. C'est autant un avantage qu'un inconvénient cela étant : C'est une facilité tout de même et du coup, on sait par avance ce dont il sera fait mention dans le chapitre. Mais du coup, on est toujours au courant de ce dont il est question.

Même si le roman est très bien écrit, très agréable, je lui ai hélas trouvé quelques petits défauts. Ceux-ci ne vont pas rendre le livre mauvais, mais faire perdre un peu de son éclat. Mais tout cela demeure du pinaillage en règle générale.

Énora : Si au début, j'étais curieux vis à vis de ce personnage, je dois bien avouer que j'ai fini par réellement le détester. Était-ce une volonté de l'auteure, auquel cas c'est réussi, ou simplement un ressenti personnel malheureux, je ne saurai le dire, mais j'en suis venu à ne plus être touché par elle et j'ai été quasiment indifférent à son destin. Axel : Un personnage qui apparaît comme banal au début, intéressant ensuite, puis oublié hélas en finalité. J'ai trouvé que son rôle aurait pu être plus développé, il m'a fait hélas l'effet d'un outil délaissé quand son utilité n'était plus de mise.

Si l'histoire est intéressante, les développements, peut-être parfois un peu survolés, mais vraiment très prenants pour les points développés, la fin m'a laissé sur ma faim. Je l'ai trouvé trop abrupte, les derniers évènements réglé trop rapidement et les ennemis bien trop pris par surprise et sur la défensive. Je peux comprendre la prise par surprise, ils ne s'y attendaient pas. Mais c'est le manque de réussite à reprendre la main ensuite et la rapidité d’expédition au moment où ils ont réussit. Après autant de temps, j'ai trouvé que ça s'achevait trop rapidement.

Le pouvoir du passeur : Je le trouve très riche, original, apportant beaucoup de possibilités. Mais il est très peu utilisé. Cela étant, vu les "règles" qui le régissent, c'est compréhensible. Juste dommage, ça aurait pu faire beaucoup.

Aa et Izil : Divinités ayant chacun un ordre qui leur rend grâce, ils sont présent dans le récit, ont des volontés, manipulent quand ils peuvent pour les voir réaliser, s'impliquent eux-mêmes si ça dérapent... Mais ils restent trop en retrait et la menace qu'ils inspirent retombe comme un soufflé quand on comprend qu'ils finissent inlassablement par échouer, souvent parce qu'ils ne se décident à agir que trop tardivement. Et je n'ai pas réellement compris pourquoi en réalité. Même si c'est ce qui causera justement leur propre perte d'une certaine façon.

La mise de côté des personnages qui ne sont plus "utiles". Comme par exemple Charly, le frère de Julian. Les deux sont importants, et si Julian revient sur le devant de la scène au bout d'un moment, c'est pas réellement le cas de Charly, qui reste un personnage de second plan tout au long du récit.

Mais comme je le disais, c'est du pinaillage, car j'ai passé un très bon moment à travers ce récit, apprécié les différents vécus, les retournements de situation, etc.

J'ai adoré la couverture de cette version là, très très belle, et je ne m'attendais pas à la plupart des évènements, du coup, j'ai été surpris, agréablement.

L'épilogue appelle à mon sens à une suite, qui pourrait développer encore plus les éléments évoqués et laissés de côtés.

Le personnage de Ravenn, enfin reine mais seule en amour m'a rendu triste, je m'y suis attaché, j'aurai aimé qu'elle trouve le bonheur, mais cela n'est peut-être que partie remise. Cela étant, au vu de sa façon de faire, de son côté calculatrice froide, et du poids qui pèse sur ses épaules, des tensions qui l'attendent pour son règne, ça n'aurait peut-être pas été pertinent, qui plus est, ce n'est pas une vie rangée qu'elle recherche.

Le roman s'intéressait à la prise du trône d'Ombre, c'est bien là qu'il s'arrête, le reste est une autre histoire.

Mon moment préféré : Le retour du Gris, une troisième entité Divine, qui a fortement manœuvré pour retourner en Ombre. Le moment où il apparaît, qu'il domine Aa et Izil en criant : La récréation est terminée ! Ah, c'était super !

Manon Fargetton, c'était mon premier pas dans son univers, certainement pas le dernier, car j'ai beaucoup apprécié le moment passé malgré mes pinaillages et je recommande ce livre !

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