Après plus de 120h de jeu, je l'ai enfin terminé... et l'heure est venue de vous donner mon ressenti final.
Salut à tous et bienvenue par ici pour votre nouvel avis-jeu. J'espère que vous allez bien et que vous êtes parés pour lire. On a des choses à voir.
Si vous êtes un habitué du blog, vous le savez déjà, mais je le rappelle, on va faire une partie sans spoil, puis une avec, vous voilà prévenu. Allons-y.
Tout d'abord, plus de 120h de jeu. Ce jeu est riche. Très riche. Trop riche. Je l'avais déjà évoqué dans d'autres articles, mais un jeu ne doit pas laisser un goût d'inachevé, ni donner l'impression de faire perdurer plus que nécessaire l'aventure. Et là, c'est clairement le cas pour moi. En fait... c'est même les deux en un. Trop long et le sentiment d'inachevé.
Pourtant, le mode histoire a une durée de vie tout à fait correcte. Mais le monde autour...
Une carte immense.
C'est vraiment immense, toute la Grèce comme terrain de jeu, c'est pas rien du tout. Les petits points verts en forme d'oiseau, ce sont des points de voyage rapide. Ils sont souvent assez éloignés les uns des autres, ça vous donne une idée de la taille je pense.
Pour information, voici mes statistiques.
Un immense terrain de jeu, une immense carte. Grande. Trop grande. Les trajets en bateau peuvent s'avérer long aussi, il s'agit d'avancer en ligne droite. Mais je ne vais pas vous dire que c'est un mauvais point. Dans l'absolu, non, clairement pas. Oui, le monde est très grand. Oui, il fait un peu trop grand même. Mais il offre de beaux moments, de somptueux paysages.
Non, le vrai problème... ce sont les zones d'intérêts sur la carte. Et le manque de vie du monde. En dehors des villes et des ennemis qui sont à l'extérieur... y'a rien. Un problème récurrent chez Ubisoft, mais pas uniquement. The Witcher, les jeux dernière générations de Bioware... et bien d'autres auxquels je ne joue pas. Ils justifient leur univers vaste par des zones d'intérêts sur la carte, comme vous pouvez le voir juste en dessous.
ça, c'est la zone que j'ai fait en débarquant dans le monde, juste après la première île. Mais si, vous savez, j'en parlais en Jeuditou ! La fameuse région de niveau 10-14 dans laquelle je suis arrivé au niveau 7 ! Et que, loin de me démolir, j'ai fait en entier avant de passer à la suite, me donnant une sacrée longueur d'avance dans la suite de l'aventure ! Enfin, pendant une demi-zone, parce qu'après ça, le niveau se... met à niveau on va dire.
Bref. Donc, sur cette carte, en grisé et validé, vous voyez tous les points d'intérêts que j'ai fait. Des camps militaires ou de brigands (ou assimilés), des grottes, des forts, des ruines, des zones d'animaux, etc.
Alors, imaginez ça là... mais reproduit dans chaque zone ! En dehors des cités, le monde n'est que peu vivant. Il y a des animaux qui se baladent, des soldats qui patrouillent... et des points d'intérêts ou de quête à faire. Et c'est tout. Et oui, c'est un problème ça. Parce que du coup, ça ne fait qu'une augmentation virtuelle du temps de jeu. Et j'ai la fâcheuse tendance quand je commence un jeu à tout vouloir voir, explorer, faire. Et ce avant la quête principale, héritage un peu de Mass Effect, avec ces fameux passages de l'histoire qui ne laissent plus la possibilité de faire des quêtes ou des zones laissées en arrière. Mais croyez bien qu'après une cinquantaine d'heure de jeu à le faire, j'ai fini par être lassé et par ne plus le faire dans les dernières zones du jeu.
Heureusement, autre chose m'a pleinement retenu.
Un gameplay soigné.
Je n'ai pas d'élément de comparaison avec Origins, vu que je n'y ai pas joué. Des retours que j'ai vu, il était plus tactique quand celui-ci s'avère plus bourrin, le fait de pas pouvoir porter de bouclier notamment. Mais, force est de constater que ce qui m'a tenu aussi longtemps sur le jeu, m'a permis de tenir et le terminer... c'est assurément son gameplay. Il est dynamique, prenant, avec une palette de sorts qui permettent de ce faire un personnage sur mesure. Et contrairement à Andromeda par exemple, où très peu de sorts sont vraiment intéressant, là, il y en a pour un peu tous les goûts. N'étant pas un fana de l'arc (je ne sais pas viser, surtout quand les ennemis me foncent dessus), je me suis penché en premier sur un build Assassin.
Seulement voilà, l'assassin, son style, c'est la discrétion et de combattre sans être vu. Dès lors qu'on a été vu, il devient de suite moins efficace et sa meilleure solution, c'est alors d'aller se cacher pour sortir du combat et recommencer.
Il restait Guerrier. Mais Guerrier, c'est pareil, c'est trop bourrin pour moi. J'aime la discrétion, l'infiltration. Donc, j'ai fait un build hybride, qui me permet d'être polyvalent. Sûrement pas le meilleure, mais moi, j'aime bien.
Il y a des points qui se discutent aisément, voir qui sont en trop, j'en ai conscience. Je pourrai virer une partie de ceux en Chasseur par exemple, diminuer en Guerrier certains traits, mais je le sens bien comme ça. J'ai une épée enflammée, donc pas besoin du sort qui enflamme l'arme. Je fais très mal pour tuer en Assassin mes cibles et je suis au moins aussi bon en Guerrier, pour gérer en mêlée. L'un de mes sorts préféré, c'est le Cercle du chaos, qui permet d'envoyer valser tout le monde au corps à corps, en enflammant les ennemis si notre arme fait du feu. C'est vraiment pratique, ça dégage et assomme.
Et les points en Chasseur me permettent de ralentir le temps quand je me fais repérer, gérer des boss qui peuvent pas être gérés au corps-à-corps, ou pas facilement ou me débarrasser des cibles lointaines si besoin est.
Sans oublier le coup de pied spartiate, pour projeter d'une falaise,le perce bouclier, pour se débarrasser de celui de l'ennemi qui le protège, ou encore l’assassinat en rué qui permet de tuer plusieurs cibles en quelques secondes.
Bref, je m'amuse bien avec ce petit build, polyvalent. Et les combats ne sont pas redondants ou très peu, notamment grâce aux ennemis d'élites et aux mercenaires, qui disposent de capacités uniques qui oblige à s'adapter.
Malus cela étant aux dégâts élémentaires de feu notamment, qui ont tendance à être trop rapidement mortel pour notre personnage comparé aux ennemis. (Le nombre de fois où j'ai ragé de me faire tuer en trois ticks de flammes...)
En bref, c'est amusant, et c'est ça qui compte !
Un scénario et une mise en scène... mouais.
Le jeu ne brille pas par son scénario. C'est un peu capillotracté sur certains points, pas toujours bien amené. On a des dénouements d'une rapidité à faire peur, des personnages qui font des actions qui sont pas toujours compréhensibles.
Beaucoup de facilité, des points troubles... C'est pas mauvais, loin de là même, malgré des moments mouais. C'est juste oubliable. Et ça fait pas mal d'appel du pied pour encourager les joueurs à se procurer les DLC, c'est très clair. Surtout vu la fin. Mais ça, on en parlera en partie spoiler.
De beaux paysages.
Le jeu est beau, on ne va pas se le cacher, même si les couleurs sont parfois un peu terne, c'est vraiment beau et fluide.
Il manquerait du vent et plus de pnj qui ne font pas que marcher sur les sentiers en rang d'oignons pour donner une véritable vie à tout ça ! Voir des insectes.
Par contre, l'eau... autant elle est belle et il est assez agréable de s'y déplacer dans l'ensemble, autant...
Les poissons, beh... C'est juste de la 2D moche x) C'est assez honteux, mais bon.
On pourrait aussi parler, tant qu'on est dans l'eau des combats sous-marins, contre les requins, qui vont encore faire haïr ces animaux, qui, comme les autres prédateurs terrestres, attaquent à vue. Et les animaux sont parfois plus dur que les simples soldats. Les requins peuvent te bouffer le bras, te bloquant pendant quelques secondes et te retirant pas mal de vie, les loups attaquent en meutes, les ours sont de la force brute, les lynx te grimpent dans le dos pour te mordre et sont intouchables pendant ce temps-là, etc. Et évidemment, dans l'eau, le problème, c'est aussi le souffle. Obligé de remonter régulièrement pour ne pas mourir et pour certains coffres, beh... Tant que tu n'as pas le Trident de Poséidon quoi.
En parlant de l'eau, de l'océan, il n'y a pas de fond atteignable dans les grandes profondeurs. ça fini juste par devenir sombre.
Des systèmes intéressants.
Gravures par exemple. On les récupère en accomplissant certaines actions, en résolvant des énigmes, en obtenant des équipements légendaires et ils permettent de se faire un personnage sur mesure. Bon, il faut faire des choix, bien évidemment, et ce qui est dommage c'est qu'on ne puisse ajouter et changer qu'une seule gravure sur des armes ou des équipements qui en contiennent deux ou trois de bases. C'est parfois délicat, surtout avec les armes, de trouver celle qui correspond à son jeu avec les bonus que l'on veut. Mais c'est aussi ce qui donne un intérêt à leur recherche.
Bien entendu, il y a également le système de talent, déjà évoqué plus haut.
Nous possédons un bateau, qui nous permet de nous déplacer entre les archipels grecques, de faire du combat naval, etc. Le bateau dispose de son propre arbre de talent si je puis dire, à améliorer pour le rendre plus puissant. Il est également personnalisable dans une moindre mesure, du pavillon à la proue en passant par l'équipage. Même si le côté Lieutenant à assigner est un peu... difficile à comprendre. Les bonus qu'ils ont, pour améliorer le navire, ne sont pas forcément des plus éloquents je trouve.
Les conquêtes ! Bon, c'est redondant, toujours la même chose, mais si on veut se sentir puissant dans le jeu, c'est là qu'il faut aller. Le pied d'utiliser le Cercle du chaos pour envoyer bouler des dizaines d'ennemis affaiblis et les tuer tous !
On a également un système de mercenaires donc, qui viennent régulièrement mettre des bâtons dans les roues de notre personnage, en fonction de la prime sur notre tête, qui grimpe via les actions que l'on commet. (assassiner des soldats ou des citoyens en étant vu met des primes sur notre tête par exemple.) Plus la prime est élevée, plus ils sont nombreux à nous courir après et plus ils sont puissants (jusqu'à une limite de 5 niveaux au-dessus du vôtre de ce que j'ai relevé.) Et on va pas se mentir... c'est en partie par eux, du moins au début, que l'on récupère les meilleures équipements, notamment via certains mercenaires clés qui disposent de légendaires.
Des règles qui ne s'appliquent pas à tous.
Et en particulier aux IAs. Pour faire simple, dans le jeu, il y a des zones interdites à notre personnage. Les camps, certains temples gardés, etc, bref, des endroits où si on y entre, on sera attaqué à vu ! Et ceux même si on ne fait rien d'autre que marcher. (Combien de fois j'ai été attaqué parce que j'étais à cheval et que j'allai plus vite que le changement de couleur de zone affichée, me rendant compte trop tard que c'était interdit...). Et si on réplique, évidemment, la prime sur notre tête augmentera. Par contre, les mercenaires qui nous pourchassent, eux, n'ont aucun problème pour entrer dans ces zones interdites à notre recherche et passent à côté des gardes, tranquilles. Par contre, si d'une manière ou d'une autre, ils en venaient à blesser un des gardes, là les troupes leurs tomberaient dessus aussi sec. Mais c'est pas simple à faire quand même.
D'ailleurs, les mercenaires qui ont accepté le contrat sur votre tête savent toujours, TOUJOURS, dans quels endroits vous chercher. Vous venez de changer de région ? Pas de problème, ils viennent là où vous vous trouvez. Et pour peu qu'ils entendent la clameur d'un combat, ils vous sauteront dessus !
L'IA est parfois aux fraises, même si c'est assez rare quand même.
Bilan sans spoil.
Le jeu est plutôt très bon, malgré les zones de farm à outrance. Et le souci, c'est qu'un certains nombres ont leur utilité, pour des quêtes secondaires, qui vous demandent d'aller récupérer un objet ou une personne dans ces fameuses zones d'intérêts. Sans oublier les coffres contenant des équipements légendaires disséminés à travers les différents points.
Le jeu pousse de toute façon à l'exploration et il sera nécessaire de tout visiter pour terminer le jeu. (Enfin, tout, on se comprend. La majorité et je parle des zones, pas des points d'intérêts à faire.)
Ce qui pêche surtout, c'est le scénario, notamment sur la fin, où... ça fait forcé, et... en fait... j'ai pas l'impression d'avoir fini le jeu. J'ai l'impression d'une pause dans l'histoire. ça manque de quelque chose, de saveur.
Le jeu est aussi longuet par moment, notamment quand on doit faire des allers et retours. Il y a deux modes de jeu, le guidé, où on doit avoir constamment la flèche qui nous indique notre objectif je suppose, et le mode explorateur, qui nous demande de fouiller plus, de trouver les lieux. Avec l'aide d'Ikaros notamment, notre faucon qui nous permet de voir le monde d'en haut et de faire un état des lieux. Il repère les ennemis, les coffres, etc.
Ah, et n'écoutez pas ceux qui vous disent que ce jeu comporte des romances. C'est pas vrai. Il comporte des flirts avec passage à l'acte et c'est marre. Une romance, ça se construit et ça a un impact sur le jeu, sur l'évolution du personnage, que ça soit en bien ou en mal. Là non. Une fois la "romance" conclue, c'est terminé, basta. D'ailleurs, autre point négligeable... Il n'y a pas moyen de reparler aux personnages en dehors des quêtes. D'en apprendre plus sur eux. C'est au moment de la quête et c'est marre. D'où le fait qu'il ne puisse y avoir de romance d'ailleurs. Une fois la quête du pnj effectuée, on ne le revoit plus jamais ! Un seul de ces flirts à eu un suivi pour ma part, il s'agit d'une combattante que j'ai enrôlé sur mon navire. Et lors d'une quête secondaire, elle a eu une apparition et j'ai pu recouché avec, comme si les personnages étaient ensembles. Mais ce n'est jamais évoqué nulle part et surtout, c'est jamais revenu. Elles sont pas eu de scènes supplémentaires en dehors de ce court passage d'une quête secondaire voir tertiaire.
On notera d'ailleurs le côté très pudique des relations, qui passent à l'écran noir dès que ça commence à s'embrasser un peu langoureusement. On est loin de The Witcher, Mass Effect ou autre Dragon Age là. Cachez moi ce sein que je ne saurai voir.
Bon... forcément, je le recommande, si vous aimez les jeux actions avec un côté rpg. Je dis un côté, vu que, comme dis précédemment, c'est pas par son scénario que le jeu brille quand même, qui est un point important je trouve dans un bon rpg. Sauf ceux typés bac à sable, bien sûr. C'est dynamique, on se sent puissant, on avance sans s'ennuyer, malgré un côté redondant dans certaines tâches. Moi j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer au jeu en tout cas. Je regrette de ne pas avoir accès aux DLC, mais vu le prix, c'est pas pour tout de suite.
Petite chose supplémentaire. Une fois la partie finie, le jeu propose une nouvelle partie +. Qui consiste donc à refaire le jeu avec notre niveau, nos objets, nos points de compétences, mais en perdant tout le reste, notre avancée (on repart du début), notre progression de la carte du monde, etc. Autant vous dire que pour le moment, je suis pas disposé à le faire, parce que même si je ne ferai pas autant de chose, j'ai besoin quand même de changer de jeu, de faire autre chose.
Cela dit, je me questionne sur une chose... Si la carte est remise à zéro (vu qu'on a plus accès aux points de téléportation (oui, j'ai essayé pour voir) et que tout est de nouveau à faire...) est-ce que ça veut dire qu'on peut refaire les tombeaux ? Les tombeaux sont dans le jeu le seul moyen, outre la montée de niveau, d'acquérir des points de compétence à dépenser. Autant dire que les tombeaux, on a tendance à foncer dès qu'on en voit un histoire de pouvoir renforcer notre héros ! Si les tombeaux sont aussi reset, ça veut dire de nouveaux points de compétence ? Et une manne infini pour qui à le courage de refaire le jeu en chaîne ? C'est une astuce à savoir, si on a pas de vie et qu'on veut rester dans la Grèce antique pour toujours :p
Enfin bon, foncez. Si vous aimez ce genre d'époque, voyager, l'action, etc, c'est vraiment un super jeu, qui change pas mal des anciens Assassin's Creed. Il a ma recommandation. Comment ça osef ?
Bilan avec spoil.
Le scénario pêche. Oh qu'il pêche, notamment sur la fin. Pas mal de choses sont... pas expliquées selon moi, voir wtf.
On apprend le passé de notre personnage via des flashback fragmentés, qui montrent qu'elle était (ouais, on va prendre Kassandra comme base !) dans une famille spartiate, puis qu'il y a eu une prophétie sur le nouveau né, petit frère de Kassandra. Il devait être jeté du haut du mont Taygetos. Kassandra a essayé de l'empêché, a échoué, le petit est tombé dans le vide, puis elle y a elle-même été jetée pour s'en être pris à je sais plus quoi. Une sorte de prêtre. Mais elle a survécu... plus fort encore, le bébé, un nourrisson, a survécu. Plus fort encore... la mère a réussi à récupéré le nourrisson... mais pas Kassandra.
On va apprendre qu'elle l'a emmené dans une zone de guérison pour le sauver, qu'on lui aurait annoncé sa mort et qu'elle aurait effectivement constaté sa mort, avant qu'il ne soit ramené à la vie et... j'ai mal au crâne. Et ce bébé, qui est mort et est revenu à la vie, a été élevé par le Culte de Kosmos, les grands méchants du jeu, une secte qui agit dans l'ombre pour prendre le pouvoir en contrôlant les deux factions en guerre. Oui, parce que le jeu se déroule dans une Grèce scindée en deux entre Athènes d'un côté et Sparte de l'autre, qui se livrent une guerre sur tous les fronts qu'on se demande comment ils font pour avoir autant de soldats mais passons. Un bébé donc qui va devenir un taré complet, l'arme de ce fameux culte. Le frère de Kassandra donc.
Quand elle va le rencontrer, il va tout de suite savoir qu'elle n'est pas ce qu'elle prétend, vu qu'elle a infiltré le culte à ce moment là. Mais il ne va pas la dénoncer. Cet acte est là pour montrer au joueur que le personnage de Deimos, le frère, n'est pas aussi fou qu'il n'y paraît, qu'il peut-être sauvé.
Sauf que le problème, c'est que tout le reste du jeu nous prouve constamment... le contraire. Deimos est un taré sanguinaire, qui ne pense qu'à se battre et à faire régner le chaos pour accéder aux souhaits du culte, qui lui a retourné le cerveau. Il tue à tout va, notamment des personnes proches de Kassandra. Pourtant, Deimos se considère comme au-dessus des membres du culte... mais on sait pas du tout c'est quoi son projet.
On a aussi le père de Kassandra, qui n'est en fait que son père adoptif, qui a ensuite adopté un autre enfant, Stentor (que j'avais envie de buter tellement il était énervant et arrogant), vive les grosses familles.
La mère de Kassandra aussi est vivante, et ce qui est sous-entendu, c'est qu'elle est en couple avec une femme (j'ai rien contre, ça serait même déplacé de ma part hein) mais... beh elle l'oublie hein, parce que bon, osef...
J'ai l'impression de pinailler, mais en fait, ce sont effectivement des détails... mais qui deviennent lassant mis bout à bout. Et j'ai pas fini.
Les membres du Culte sont infiltrés dans les plus hautes instances et partout dans le monde grecque. Mais ça n'empêche pas Kassandra de tous les décimer, un à un, seule. Ils ne montent jamais de vrai plan pour se débarrasser d'elle, attendent qu'elle les cueille les uns après les autres, sans jamais se rassembler ou autre.
Par exemple, vers la fin du jeu, c'est ce qui m'a le plus marqué : Déjà, on prends plus ou moins le parti de Sparte, car on est Spartiate, mais passons. On doit faire pour les Rois de Sparte des missions qui seraient normalement impossible : Gagner les jeux olympiques (finalement, ce n'est que le pancrace, la lutte) et remporter le conflit dans une région (déjà plus dur normalement de faire ça seul...) pour pouvoir prétendre récupérer le statut de Spartiate de ta famille et la maison qui va avec... J'avais pas du tout compris que c'était un objectif de Kassandra moi. Retrouver sa famille, oui, mais retrouver sa vie de Spartiate ? Au contraire, elle a tendance à détester les lois Spartiates. C'est bien à cause d'une d'entre elle que sa famille a implosé, qu'elle a failli mourir !
Bref, l'un des deux Rois est un membre du culte, sinon c'est pas drôle, on peut le confondre, mais j'avais pas fait ce qu'il fallait, donc j'ai pas pu faire réaliser à tous ce qu'il était. Du coup, j'ai été chassé de la ville... et j'y suis retourné pour voir quoi ? Le mec du culte, qui se sait démasqué, se balader tranquillement dans la ville, seul, avec juste un bouclier. <Facepalm>Pas de garde, rien, non, non, juste là, comme ça. Et moi, je retourne en ville à l'aise, malgré mon bannissement. Ma tête est mise à prix (au maximum), mais les gardes ne m'attaquent pas à vue, la ville ne m'est pas devenue interdite. Donc, je l'ai tué en un contre un... Ils protègent bien leur Roi les spartiates.
Mais c'est encore pire après ça, sur la fin du jeu... On se bat contre Deimos dans une forêt enflammé, on a le choix entre le sauver ou essayer de le tuer. Je pense que quoi qu'il arrive, ça fini de la même façon : On se fait capturer après avoir été assommé ou avoir perdu connaissance, je sais plus très bien. Par le culte. Qu'on arrête pas de bousiller.
Et on a le droit à un truc vu et revu... à savoir le héros qui est emprisonné... qui se réveille en cellule... et que les méchants s'apprêtent à condamner à mort. Mais comment ils font ça ? Ils mettent deux soldats en armure et sans arme dans sa cellule. Sur le principe, sans arme, je peux comprendre, au cas où elle parviendrait à en récupérer une dans la mêlée. Mais à deux seulement ? Et pourquoi ne pas l'avoir tué à l'arc, depuis l'extérieur de la cellule, vu qu'on a une porte en bois avec des barreaux pas mal espacés quand même ? Et surtout... bien évidemment, sinon c'est pas drôle... les deux soldats entrent... et les autres, dehors, se barrent ! Donc, on bute les deux à mains nues et pis, beh voilà... Suuuuupeeeer... Alors, ok, on a l'équipage qui intervient... après la défaite des deux soldats, pour ouvrir la porte quoi.
Un peu plus loin, on refait face à Deimos, avec un membre du culte derrière-lui, notre cible. Et ce membre du culte tire une flèche vers nous... alors que Deimos est dans la trajectoire. Et forcément, il le touche. Et au lieu de tirer de nouveau, il a toujours son arc, et je doute qu'il soit à sec dans ses flèches, il lâche son arc et s'enfuit en courant. On le rattrape et on le bute. Mais franchement Ubisoft ? Vous aviez pas mieux ?
Et alors après ça, fin de la quête... réunion entre Deimos, la mère et Kassandra. Et là, en fonction de nos choix durant l'aventure, on peut réussir à raisonner Deimos et le ramener avec nous. Ce... je crois pas qu'il soit possible de le raisonner en fait moi... il est trop fou, trop agressif... la vie de famille, c'est pas fait pour lui, c'est plus fait pour lui je pense. (Et me demandez pas comment il a guéri de la flèche dans le dos...) Et la fin de ma partie, ça a été toute la famille réunie dans la maison, en train de picoler et de s'amuser. Donc, le beau-père. Le fils adoptif. La mère. Le frère. Et Kassandra. La meilleure fin paraît-il.
Irréaliste. (Et du coup, elle était pas avec une femme la mère ? Et elle pardonne comme ça tout ? Je signale que le père adoptif a balancé Kassandra de la falaise pour l'honneur Spartiate ! Et que Stentor est un con au passage.)
Franchement, ça va pas du tout ça. Je crois pas une seule seconde à la scène, que Deimos soit pas pourchassé, que nous non plus, vu le nombre de Spartiates qu'on a massacré, que Stentor nous fasse la paix alors qu'il nous déteste (sentiment partagé !), etc.
On pourrait aussi parler de la lance de Léonidas. Qui est un morceau de métal avec une hampe brisée tout ce qu'il y a de plus ordinaire mais qui s'avère être en réalité un artefact de la première civilisation, les Isu, ceux qui ont subis un cataclysme avant les humains. D'où ? Comment ? Pourquoi ? Quel rapport entre Léonidas et eux ? On sait pas. Il est évoqué qu'on est descendant de Léonidas (petite fille), mais lui, il était Isu ? ou descendant de ? On sait pas. On peut juste améliorer la lance pour en faire une grosse arme bien différente... qui a quand même la tronche du début dans les cinématiques, parce que faut pas déconner.
Ah oui, et le vrai père de Kassandra ? Pythagore, maintenu en vie par un artefact Isu, qui voulait pas avoir à élever des mômes mais en voulait pour qu'ils fassent ses volontés plus tard. Du coup, question... vu que Kassandra se souvient que de Nikolaos, son père adoptif, en vrai père (elle est persuadée qu'il est son vrai père jusqu'à qu'on le confronte), Alexios, son petit-frère qui a été jeté de la falaise (elle devait avoir... 8/10 je dirai elle) et qui deviendra Deimos, c'est le fils de qui ? Parce que c'est pas du tout évoqué ça. Si c'est le fils de Nikolaos... pourquoi il a des pouvoirs ? Il est pas de sang "divin" que je sache lui. Et la mère ne semble pas du tout avoir de pouvoirs, même si elle sait des choses. Si c'est le fils de Pythagore aussi... beh elle va à droite à gauche la Maman quand même...
Et en plus, elle oublie sa compagne sur Naxos... Tsss.
Sans oublier qu'on sait rapidement qui est le "chef" du Culte, Aspasia, c'était pas difficile à deviner. Mais que même en le sachant (il y a un système pour dévoiler le nom du personnage quand on a réuni les indices), dans la quête de fin, on est surprit de la voir.
D'ailleurs, mon plus gros regret, ça aura été de pas l'avoir tué en fin de compte. Parce qu'après coup, je me suis rendu compte que c'était une sacré salope quand même. Elle est responsable de la guerre, elle le dit, elle était chef du culte jusqu'à ce que Deimos se manifeste. Sauf que Deimos, il a été élevé par le culte... et parce que le culte à conspiré contre la famille de Kassandra pour la détruire et récupéré un enfant de sang Isu ou en partie au moins afin d'avoir une arme à modeler, puissante, capable d'activer les artefacts, etc... (si j'ai bien tout compris.) Même si j'ai du mal à définir l'âge d'Aspasia... il me semble qu'elle est du coup responsable de tout ça en fait. J'aurai dû la buter.
Enfin, voilà, un scénario vraiment... qui s'essouffle et qui part même en vrille je trouve vers la fin, ce qui m'a sorti de l'histoire et c'est bien dommage. Parce que, je le répète, mais le jeu est très bon et je veux découvrir les DLC, sincèrement. Mais... ça manque de maîtrise, de profondeur.
Chose à noter... les premières fois que je suis "sorti" de l'animus pour découvrir le vrai héros de l'histoire, celle qui revit par les yeux de Kassandra les souvenirs, je trouvais que ça sortait du jeu, que ça brisait l'immersion... Mais avec le temps, ça m'a semblé être bien plus pertinent, mieux pensé et maîtrisé. Car en fait, c'est ça la vraie histoire. Ce qui est transmis à ce personnage, Layla, pas l'histoire de Kassandra. Et ce moment où une Kassandra de plus de 2000 ans lui transmet le Bâton Isu qui fait vivre éternellement tant qu'on le possède et qui meurt dans ses bras... J'ai pas eu la larme à l’œil, mais quand même... c'était beau et émouvant j'ai trouvé.
Du dommage, mais un jeu qui reste vraiment très bon. Peut-être que je m'y replongerai un jour, en nouvelle partie +... à voir si j'aurai le courage. En tout cas, je ne regrette pas les heures passées sur ce jeu, à l'explorer, à découvrir l'histoire, à incarner Kassandra. Ou plutôt, à incarner Layla qui incarnait Kassandra :p
Non, c'était vraiment sympa. Un très bon jeu.
Ah, et dernière chose... Les armes artefacts, si j'ai bien compris, elles viennent des Isu, et notamment des survivants qui se prenaient pour des Dieux. Est-ce que ça a un impact ? Je sais pas... Mais ça met les Dieux Grecs dans une forme de réalité, et c'est pas plus mal :)
Et vous, qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à me le dire :)