Jeuditou #24

Bonjour à tous et bienvenue par ici en ce jeudi pour le #Jeuditou !

Une nouvelle actualité de la semaine débarque, après un lot d'émotion à travers le monde... De notre côté, on va parler un peu d'écriture, de cinéma et du divers. On y va !

• Écriture

ça va être court... Je suis toujours sur mon chapitre 35. Encore ? Oui, encore. Je n'avance pas comme certains, c'est pas dix pages par jour, mais une ou deux, trois quand j'y arrive vraiment. La période du premier jet du premier tome me manque parfois... ça allait si vite ! En ce moment, c'est beaucoup de réflexion à la manière d'amener, tourner les choses et parfois, je peux rester une heure devant ma page sans écrire un mot. Je cogite, tout simplement. Donc, j'avance petit à petit. Je suis à la page 16 du chapitre, je n'ai pas encore terminé et je suis certain à 99,99% qu'il dépassera les 20 pages, sauf si je me mets d'un coup à "accélérer" ma façon d'amener les évènements. Toujours dans les souvenirs de Shanarah... Dites-vous qu'elle est en train de se souvenir d'évènements en liens avec Tullia (ça parlera aux personnes ayant lu le tome 1 de #Succube !), que ce n'est pas fini (oui, on va en apprendre pas mal sur leur relation !) et qu'après, il y a encore deux autres périodes de sa vie à voir. ça va être un chapitre long, très long.

Notez également que je ne fais pas qu'écrire, je me relis aussi, d'un jour sur l'autre, pour me remettre dans l'ambiance, être sûr de repartir au bon endroit dans mes pensées, ne pas faire de redîtes, etc... et ça m'amène donc à modifier, réécrire, développer des scènes. Oui oui, en rajouter sur quelque chose de déjà long ! Donc, ça avance vraiment à son rythme, mais ça avance. Et j'avoue que cette partie est aussi plaisante que délicate à faire évoluer. J'ai peur d'oublier de mettre des passages ou au contraire d'en mettre de trop et de rendre la chose trop longue et lourde (parce que ça commence à faire pas mal de page déjà, mais je ne peux pas vraiment couper ça, ça serait illogique en terme de chapitrage vu que tout se passe d'un seul bloc...) Enfin voilà. Ah et bien entendu, mon idée de romance continue d'errer dans mes pensées, bien aidé notamment par ce chapitre et ces révélations sur Tullia, (ça aide bien, forcément...)

• Cinéma

Avengers Endgame.

Je pense que je ne suis pas le seul à l'attendre. Découvrir enfin comment les survivants (quasiment tous que des anciens du MCU alors que les nouveaux ont disparus... ça laisse supposer une inversion conséquente vu que la plupart des acteurs anciens ne veulent pas relancer leur contrat, arrivé à son terme pour partir vers de nouveaux horizons.) vont parvenir à damner le pion à Thanos, avec l'aide de Captain Marvel (personnellement, j'ai beaucoup apprécié le personnage, mais j'ai vu que d'autres ne l'avaient pas du tout aimé.)

Je ne sais pas si on pourra aller le voir, on verra si on arrive à se débrouiller, faire garder la petite, trouver un créneau, avoir les moyens... Je sais que ma compagne aussi aime bien le MCU. On essayera en tout cas. ça promet d'être explosif et intense !

• Divers
  

Partie un peu moins... rigolote. J'ai beaucoup hésité à en parler...

Difficile de l'ignorer... Notre Dame a brûlé. Un évènement vraiment d'une grande tristesse, on pourrait même dire tragique. Difficile de ne pas être ému, c'est tout un symbole. J'ai d'ailleurs eu du mal à définir vraiment ce que je ressentais, mais oui, je suis bel et bien ému, j'ai la gorge qui se serre un peu.

Et pourtant... Je suis outré. Outré de la façon dont tout ça s'est passé, du battage médiatique immonde qu'il y a eu autour de ça. L'émotion est vendeur et les vautours s'en sont livrés à cœur joie... Je suis également... on va dire choqué, même si le mot est un peu fort, par des réactions que j'ai trouvé un peu.... disproportionnée. Mais il s'agit de ma propre vision, pas d'une vérité. Chacun réagit selon sa façon d'appréhender, de concevoir, sa propre émotion.

Cela étant... pour tout ce que représente Notre Dame, symbole, art, histoire... je ne peux qu'être écœuré de la manière dont un édifice sait capter tant d'attention, d'émotions, d'horreur, de pleurs... sait obtenir tant de considération à travers le monde... quand notre monde va si mal de partout.

Je ne parle pas de hiérarchiser l'émotion, de dire que parce que il y a pire, ça, ce n'est rien. Je suis le premier à me plaindre des gens qui font ça, ne serait-ce que pour la qualité de vie en France, supérieure à d'autre partie du globe et qui devrait donc nous faire fermer notre gueule sur les injustices. Parce que, boarf, il y a pire ! Justement, je suis contre cette idée. Oui, c'est bouleversant ce qui s'est passé. Oui, ça fait réagir. Oui, c'est un bel élan de solidarité, d'unité symbolique... porteur d'espoir presque. Mais quand je vois tout ce qu'il se passe, ne serait-ce qu'en France, où les SDF sont relégués au rang de déchets indésirables, avec de plus en plus de dispositifs mis en place pour les chasser des endroits où ils arrivent à trouver refuge, où des gens meurent, de froid, de faim... où on laisse des migrants mourir en mer en critiquant les organisations qui essayent de les aider, en les traitant même de criminel tout en regardant ailleurs pour ne pas apporter d'aide ou de soutien, que des gens vont carrément faire barrage pour empêcher des gens qui fuient la misère, la faim, la guerre ou encore la mort de pénétrer sur le territoire... pour la seule et unique raison qu'ils ne sont pas nés du bon côté, qu'ils ont une culture différente, ou une langue ou une couleur de peau différente... Quand je vois notre monde... et l'émotion que suscite cette cathédrale à travers le monde et surtout la France, les fonds qui sont levés alors qu'il n'y a pas d'argent soit-disant et encore moins magique, pour la restaurer... Que des personnes sans scrupules sont capables de donner l'équivalent pour leur patrimoine d'une ou deux baguettes de pain pour sa restauration alors que des gens crèvent littéralement à leurs pieds... Et qu'il faudrait en plus considérer ces gens comme des héros, parce qu'ils ne sont pas obligés de donner, ces très généreux...

Quand je vois tout ce battage, ce déballage... Je ne peux qu'être écœuré. C'est tragique ce qu'il s'est passé... Mais peu importe les mots que nous mettons dessus, cela reste un édifice... Oui, le restaurer m'apparaît comme une nécessité, comme d'en prendre soin. Vestige du passé, symbole.

Le mieux, c'est pourtant de d'abord... se préoccuper des vivants... des gens qui n'en peuvent plus... qui sont broyés par ce système... ce même système qui vient ensuite jouer les soit-disant bons samaritains... qu'il faudrait acclamer, dont il faudrait baiser les pieds...

Je ne reprocherai à personne son émotion, ne me permettrai pas de juger. Je suis ému aussi. Mais je garderai mes larmes pour d'autres choses... Je pleure bien plus de cette image que j'ai revu passé récemment d'un enfant, à peine plus vieux que ma fille, étendu sur une plage, mort noyé et rejeté par les eaux...

Mais il est facile de parler, bien installé au fond de mon fauteuil, j'en ai conscience... c'est hypocrite.

Je ne vais pas me faire beaucoup d'amis en ne me joignant pas à "l'unité nationale, au deuil". C'est un drame... avec son lot d'émotion que je partage, bien qu'avec sûrement moins d'intensité. Mais je ne peux m'empêcher de trouver cela dérisoire face au reste.

C'est pour ça que moi, je me réfugie dans des mondes imaginaires. C'est pour ça que j'en écris. C'est pour ça que j'écris le moins possible dans le réel, tout en essayant de l'y ancrer un peu quand même (plus ou moins selon les récits.) Parce que dans le monde de l'imaginaire, tout est possible... Parce qu'il est plus facile de s'enfouir la tête dans le sable que d'affronter la réalité de ce monde je pense...

Pardonnez-moi, je ne voulais pas plomber l'ambiance.

Mais j'avais besoin d'en parler. D'être honnête. Je suis un peu fatigué de ce monde... de l'humain.

L'émotion est encore vive, pour tous. Ce texte manque probablement de profondeur, de cohérence, mais tant pis.

Je vous dis à la semaine prochaine.