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Photo du rédacteurGautier Florian

Jeuditou #39

Bonsoir à tous et bienvenue par ici pour votre article de la semaine, à savoir... le #Jeuditou !


Générique !

Un jeuditou qui sort tard, par manque de temps et mauvaise gestion de mon agenda on pourrait dire, qui s'est fait attendre, mais qui est néanmoins là, avec des choses à dire.

Vous êtes prêts ?

Cette semaine, ça sera écriture, jeu-vidéo, cinéma et divers.

On y va !



  • Écriture


La semaine dernière, je vous avais laissé sur le début du chapitre 3 ! Et là, je suis heureux de vous dire... Non, pas heureux, mais je vais vous dire... que... j'en... suis... au... chap...itre... 3...

Hm... Mais alors comment ça se fait ? Les mêmes problèmes qui demeurent, hélas. Je pense que je me laisse aussi un peu porter parfois, au risque de prendre du retard, comme des petites vacances pour souffler, quand bien même je ne serai pas celui qui en a le plus besoin.

Oui, j'avance lentement, oui ça m'inquiète. Mais j'avance et c'est là le point principal.

Le chapitre 3 faisait 13 pages, il en fait désormais 16 alors que la 9ème page s'apprête à tomber entre mes griffes. Tout est réécrit, des idées sont modifiées, d'autres écartées. C'est un travail éreintant, aussi intéressant qu'ennuyeux. (Ennuyeux, oui, parfois. Car certaines tournures de phrases à changer peuvent être délicates, prendre du temps et gonfler, mais intéressant, car c'est faire ressortir le meilleur, le plus digne d'intérêt.)

J'essaye de me mettre un coup de collier, je m'accroche dans ces corrections très prenantes et haletantes. Mais sachez une chose : Je suis satisfait de ce qui sort, ce qui change de mes périodes écritures où, si les idées étaient là, le fond, la forme quant à elle pêchait énormément.



  • Jeu-vidéo



Fin du "run" sur la saga Dead Space. Je ne me souvenais pas que le 3 était si... spécial. Bien entendu, il y a un fort goût d'inachevé, voir de potentiel gâché. Un dernier jeu aurait dû voir le jour pour clôturer l'aventure, ça ne se fera peut-être bien jamais.

De nombreux passages du 3ème opus m'ont semblé complètement wtf, pour autant, tout n'était pas à jeter. J'ai particulièrement apprécié le système de craft présent. Monter des armes doubles, c'était vraiment amusant.

Non, le problème, outre le scénario qui part dans tous les sens (on sent qu'ils ne savaient pas où ils allaient vraiment, que c'était vraiment un peu en tâtonnant qu'on arrive à cette fin), c'est le changement drastique d'ambiance. Pourtant, le jeu continue d'essayer de coller des sueurs froides, de faire, peut-être pas peur, mais au moins d'angoisser. Le souci, c'est que ça se passe surtout avec des "jump-scare" et pas avec une ambiance travaillée. Mais je pense qu'il y a un autre problème... C'est la personnification d'Isaac Clarke, notre héros. Dans le premier jeu, le visage d'Isaac était constamment dissimulé, c'était à peine si on l'apercevait brièvement au début de l'aventure. On avait une idée, mais pas une certitude sur la tête qu'il avait et le personnage ne parlait pas, jamais. Il ne faisait qu'émettre différents sons, souvent d'inquiétude ou de douleur. Son visage n'était découvert qu'à la toute fin du jeu. Dès le second, c'est très différent. Le visage d'Isaac est montré, et ce très régulièrement et il a une voix, une incarnation, ce qui est poursuivi et même amplifié dans le trois.

Alors pourquoi je trouve que c'est problématique, moi qui aime tant avoir un personnage qui parle à incarner... Parce que ça participait grandement à l'ambiance du premier jeu. Le fait que notre personnage ne parle pas, jamais, ne prenne pas d'initiative mais ne fasse que suivre des ordres, les instructions de missions données au joueur pour le faire avancer dans le jeu, permettait de vraiment faire nôtre le ressenti du personnage. C'était notre façon de percevoir le monde qui dictait la façon dont notre héros le percevait. Ses peurs et angoisses étant alors les nôtres, cela renforçait le côté sombre et angoissait, anxiogène, du vaisseau à la dérive que l'on parcourait. Seulement dans les suites, Isaac prend le dessus. Outre le fait de parler, la peur semble l'avoir en grande partie déserté. Affronter les créatures n'est plus un challenge en soit, y survivre un miracle. C'est simplement le boulot du héros. Il sait les affronter et donc, il peut les vaincre. Et ça, ça joue beaucoup sur l'ambiance du jeu, de l'univers. Si le héros qu'on incarne n'a pas peur, s'il va au devant du combat de son plein gré et non forcé parce qu'il n'a pas d'autre choix pour survivre, s'il prend des décisions, alors tout le ton change. On incarne plus le personnage, sur lequel nous n'avons aucun pouvoir (on ne peut infléchir ses décisions, nous n'avons aucun choix, même pas une illusion de, comme dans pas mal de RPG, qui, avec les systèmes de réponses multiples permettent d'infléchir sur la morale du héros, son comportement, etc), on ne fait que le contrôler partiellement et le suivre alors qu'il nous guide, en partie par la main, à travers les dédales de son monde.

Ce n'est pas moins bon ni même mauvais. c'est juste très différent et créé une brisure avec le monde présenté dans le premier.

En tout cas, c'est ainsi que j'interprète les choses.



  • Cinéma



Spider-man

Je ne vais pas refaire tout un laïus sur Spider-man, ce que j'avais dit dans mon Edito est toujours valide. Donc, forcément, à cet égard, l'annonce de la rupture ou presque entre Disney et Sony, ça m'en remue une sans faire bouger l'autre comme on dit vulgairement. Je n'aime pas ce Spider-man et je trouve qu'il n'apporte rien à Marvel. (Cela étant, je n'ai pas vu Far From Home, qui, paraît-il, est bien meilleur. Même si ça me semble très nuancé quand même...) ça me fait même limite rire, quand on pense que Marvel a tout misé sur ce personnage pour en faire le fer de lance des prochaines sagas Avengers, en le poussant au rôle de successeur de Tony (Mais puisque c'est fidèle aux comics ! Lesquels, je sais pas, on doit pas lire les même, mais...). S'ils venaient à ne plus détenir les droits dessus... lol ? Avouez que ça serait cocasse.

Cela étant, je doute que Spider-man disparaisse du MCU. ça ne veut pas dire que c'est impossible, mais... Je pense qu'ils veulent juste essayer, de chaque côté, d'imposer leurs volontés, mais Marvel et Sony n'ont pas tant que ça à gagner à une rupture définitive, vu la popularité manifeste (et éternellement incomprise de mon côté) du Peter Parker incarné par Tom Holland. M'est avis qu'ils finiront par se mettre d'accord, d'une façon ou d'une autre... Et au pire... beh ça montrera bien que Spider-man n'aurait pas dû revenir dans le giron Marvel. Et ça me fait mal de dire ça, parce que punaise, j'adore Spider-man, et je trouve qu'il a été vraiment injustement traité au cinéma depuis Spider-man 3 de Sam Raimi, qui avait déjà foiré quelques points (on sentait le désir de l'argent plus que la passion déjà dans celui-là.)

Pour moi, la majorité des adaptations faites dans le 1 et le 2 étaient logiques. Pourquoi il connaît Mj depuis presque toujours ? Pour que le love interest qu'elle incarne ait un sens, qu'il y ait une forme de connexion entre eux. Pourquoi est-il ami avec Harry dès le lycée alors qu'il ne doit le rencontrer qu'après ? Pour faciliter la mise en avant de leur amitié justement, définir un lien avec le bouffon vert bien plus rapidement et donner une autre ampleur à l'affrontement qui est le leur. Et cette compréhension des choix est là pour la majorité d'entre eux. Ils ont un sens, ont été pensé pour offrir une cohérence dans ce monde, en moins de temps que ne le prendrait un comic de plusieurs dizaines à centaines de numéros. C'était donc logique. Pas la seule et unique voie, possibilité, mais une série de choix tout à fait censée.

Dans le 3, ça allait déjà moins avec l'ajout d'Eddie Brock pour créer une rivalité jamais mise en avant dans les précédents, et l'ajout de l'homme-sable et son lien avec Peter. On peut l'expliquer par le prisme du symbiote et des effets sur Peter, mais ça chamboule tout ce qui avait été fait avant et c'est plus un prétexte qu'un vrai travail de scénario. Et ce genre de chose, le prétexte de, je l'ai ensuite ressenti dans toutes les autres moutures de l'homme araignée, malheureusement. (Même si The Amazing Spider-man 2 a rendu un très bel hommage à Gwen Stacy avec la scène de la mort. Si j'ai trouvé naze l'idée de la toile qui se tend comme des doigts, un effet appuyé, plutôt kitch et gnan-gnan, le reste de cette scène m'a fait vibré. Contrairement au Electro complètement pitoyable. Tu veux être mon ami ? Non, alors je vais te tuer !)

Et si certaines choses ont été faites dans un sens similaire avec le nouveau Spider-man, des choix pour une nouvelle vision, ils sont pour la plupart mauvais à mon sens.

On verra si le divorce est bien consommé ou non et ce que ça impliquera hein.



Once Upon a Time... In Hollywood

Le dernier Tarantino en date ! Quel film ! Une ode à l'époque des années 70, enfin, à 1969, avec ses références par dizaines si ce n'est centaines... Que vaut le film ? Je sais toujours pas ce que j'ai regardé à part ça, un hommage. Chiant, lent, avec une histoire très faible, des personnages à peine intéressant.

J'ai pas compris où on allait. J'ai pas compris ce que Tarantino voulait montrer ou faire comprendre... J'ai pas compris à quoi servaient une bonne partie des scènes du film. J'ai pas compris quel était le rôle de Sharon Tate, incarnée par Margot Robbie. J'ai pas trouvé le film terrible du tout et, sincèrement, je me suis bien fait chier. Oui, il y a des scènes qui fonctionnent, des blagues qui font mouches, des punch-lines qui prêtent à rire. Oui, les acteurs jouent bien et même très bien. Mais le film est chiant.


Tremblez, pauvres fous !

(Pour ce qu'il y a à spoiler...)

Prenez Sharon Tate. à quoi sert le personnage dans le film, à part le fait que le 9 août 1969, elle se fait tuer ? (C'est pas le cas dans le film, qui n'est pas un biopic mais une fiction.) Réponse ? à rien. Mais complètement hein. Elle ne sert à rien. Toutes les scènes avec elle n'ont pas le moindre intérêt, vu qu'elle n'est pas intégrée à l'histoire. L'histoire, c'est celle de Rick Dalton (Fictif) et Cliff Brooth (fictif), un acteur et son doubleur cascade devenu son homme à tout faire. Rick est un acteur sur le déclin, alcoolo et antipathique qui veut briller, trouver un rôle à sa mesure, Cliff un cascadeur qui n'arrive plus à trouver de rôle. Le personnage de Sharon Tate ne croise la route de Rick Dalton qu'après la résolution du film, donc à la dernière minute.

L'idée, c'est quoi donc ? Que ce serait-il passé si quelque chose avait fait dévier le chemin des assassins de Sharon ? Peut-être, vaguement, mais est-ce digne d'intérêt pour autant ? J'ai envie de dire non. L'évolution des personnages est trop faible pour avoir un quelconque intérêt et le personnage de Sharon, à part un hommage à qui elle était, une sorte de déclaration d'amour, elle n'a strictement aucun intérêt à l'avancée du scénario. Surtout sur 2h40 de film !

Prenez la secte dont sont originaires les tueurs. On la voit sans s'appesantir dessus. On ne sait quasiment rien d'elle, c'est pas plus mentionné que ça, il est fait référence à un Charlie, sans plus. On pourrait se dire que vue que Cliff a eu une altercation avec eux, c'est ce qui va amener les personnages à changer de cible. Du tout. Ils le reconnaissent même pas alors que lui, après quelques minutes, si. Et il les défonce. Ils ont choisi d'aller tuer des riches au lieu de tuer Sharon parce que : Rick, héros de série de leur enfance les a envoyer chier (ils le reconnaissent après coup) et qu'ils sont manifestement défoncés. Donc, ils prennent pour idée de plus tuer ceux dans la maison de Terry mais d'aller buter des anciens acteurs qui tuaient des gens dans leurs séries parce que c'est rigoulou. Vous savez, ça fait grosses ficelles, sans lien direct, sans attache et donc, sans intérêt. Même si on peut effectivement se dire que sans Rick, ils seraient allé tuer Sharon.


Point bizarre du scénario : Le personnage de Cliff, c'est un mec qui est plus fort que tout le monde. Il peut casser la gueule à tout le monde. (Bruce Lee par exemple. Sisi, il le latte.)


Franchement, je ne sais toujours pas ce que j'ai regardé, à part un trip hommage aux années 60/70. J'aurai oublié ce film dans deux semaines, grand maximum.

Et je ne sais pas dire si les fans de Tarantino y trouveraient leur compte ou non.



  • Divers


Cet aprem, ça a été cinéma. Mais ce n'est pas la seule sortie que nous avons fait. Mardi, nous sommes allés au parc des félins. Une belle journée sous un beau soleil. Et j'ai été frappé d'une chose : Le parc a été agrandis et si les enclos de base sont déjà grands, avec beaucoup de végétations, arbres, etc, les derniers sont simplement immenses. Mais vraiment, vraiment immenses.

La petite a été contente, même si elle n'a pas regardé grand chose en définitive et a même fini par s'endormir. De notre côté, la plupart des félins étaient en train de pioncer paisiblement, parfois dans des endroits impossible à voir, mais ce fut une chouette sortie, très agréable !



La petite commence à essayer d'imiter des bruits d'animaux. Elle faisait déjà le lapin qui croque les carottes, en imitant ce que sa mère et moi faisons en lui lisant un livre pour enfant, maintenant, elle rugit comme les félins et fait l'aboiement d'une sorte de petit chien, voir d'un chiot. Et c'est trop mimi !

Par contre, ce qui devait arriver arrive, elle ne veut presque plus rien faire sans sa Maman. Aux toilettes ? Non, pas Papa, Maman ! Les histoires ? Maman ! etc, etc etc.

La reprise et l'arrivée à l'école, ça va lui faire un petit choc quand même je crois ;)


Voilà, c'était tout pour moi pour cette semaine. Et la vôtre ? Dites-le moi en commentaire et à la prochaine !

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